Longtemps considéré comme le parent pauvre qui ne reçoit que des infimes miettes en matière de budgétisation pour faire face aux besoins de son fonctionnement et de sa gestion, le secteur de la Culture dans la wilaya d'Aïn-Témouchent veut désormais gommer pour de bon cette étiquette qui l'a placé à la dernière loge de considération et de mérite vis-à-vis des autres. La volonté des responsables en charge en poste actuellement est nettement affichée et exprimée ouvertement dans la transparence pour redorer le blason de la culture, à travers des programmes annuels concrets et concrétisables et des plans pluriannuels visant à le replacer à son rang usurpé pour moult raisons objectives et souvent subjectives. Monsieur Bouchahlata Mohamed, le directeur de la Culture de la wilaya d'Aïn-Témouchent, a, lors d'un point de presse qu'il a tenu ce lundi à la splendide et somptueuse salle de conférences de la bibliothèque Malek Benabi, axé son intervention en présentant le bilan d'activité de l'année 2007 et le plan d'action de l'année 2008 avec des perspectives visant à promouvoir le secteur sous tous ses aspects d'ordre structurel, organisationnel, professionnel et infrastructurel. Les points forts du point de presse s'intéressent aux créneaux de la récupération de 07 centres culturels encore détenus par les communes et de trois salles de cinéma à Hammam Bou-Hadjar et Aïn-Témouchent. L'année 2007 a été caractérisée par un record de manifestations dont on cite, notamment, 45 spectacles pour adultes, 28 opérations pour enfants, 67 soirées musicales, 15 conférences-débats et 11 expositions variées. Le théâtre pour enfants, les salons régionaux et nationaux du livre et de l'art plastique, les journées de la trompette et autres activités du mouvement associatif (15 sur 45 en activité) constituent pour l'heure l'ossature-clé du programme d'activité. Procurer les facteurs de promotion et de développement de la culture sous toutes ses facettes et veiller à offrir les conditions optimums pour l'éclatement de la créativité existante dans différents domaines est le champ de prospection que la direction de la Culture veut réussir à tout prix, bien que l'enveloppe qui lui a été allouée n'est que de 14.184.000 dinars. Sur le plan des ressources à mobiliser pour fructifier les structures et préserver le patrimoine neuf, le premier responsable du secteur songe à présenter une mouture de textes relatifs aux prestations de services à engranger quand des usagers demandent ses services pour organiser des manifestations culturelles et scientifiques ainsi que des séminaires. Pour l'heure, l'édifice a besoin de relais efficaces et efficients à l'échelle locale. La réflexion, note le conférencier, porte sur la réhabilitation des commissions culturelles et des comités des fêtes communaux qui seront investis de missions bien claires à même de ventiler les activités verticalement et horizontalement. Cependant, la formation des cadres et l'octroi de postes budgétaires pour eux demeurent la préoccupation majeure du secteur qui entend lancer un cycle de formation et des sessions de recyclage pour la mise à niveau du personnel qu'il faut redéployer pour une meilleure exploitation.
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Posté Le : 27/02/2008
Posté par : sofiane
Ecrit par : Belhadri Boualem
Source : www.lequotidien-oran.com