Aïn Témouchent: Un marché pour les petits métiers

Les jeunes ont compris que leur avenir est dans ce que produisent leurs mains. Ceci nous amène à remonter l'histoire pour exhiber l'adage de nos ancêtres qui dit: «Le métier des mains vaut mieux que l'argent des grands parents». Mais un jeune, rencontré ce mardi à la maison de l'artisanat et métiers d'Aïn Témouchent à l'occasion de la célébration de la journée nationale de l'artisanat, a préféré l'expression: «Un métier aujourd'hui pour assurer son avenir demain». Ces récits se complètent se recoupent et mettent en valeur l'importance d'avoir un métier en ce temps qui n'est point clément avec les crédules. Tous ceux qui ont visité les expositions n'étaient pas aussi certains qu'ils allaient s'étonner car les mains des petits métiers, hommes et femmes, étaient excellentes et beaucoup d'entre elles ont été primées. Aujourd'hui il ne suffit pas d'accompagner les jeunes dans le montage de leur PME/PMI, mais le plus important est de les aider à surpasser la période de début d'entrée en production car c'est une phase décisive qui nécessite un appoint durant la première année. Et le «meilleur moyen est de mettre à leur disposition un marché de proximité pour exposer leurs produits», estime un jeune qui s'est spécialisé dans la fabrication des objets d'art. Aussitôt que l'on a abordé par cette question le directeur d'un dispositif d'insertion, ce dernier a porté à notre connaissance deux opérations de construction de centre et de maison d'exposition à Rechgoun et Aïn Témouchent. Invités à prendre part aux cérémonies, des cadres du secteur du tourisme avaient fort apprécié la production locale qui cadre bien avec les nouvelles orientations de ce secteur et qui constitue un support et un appoint pour le développement du tourisme dans la wilaya d'Aïn Témouchent. Le nombre de femmes concerné par la formation est passé de 34 en 2004 à 404 en 2010, soit 15 fois, plus une évolution rapide.