Rencontré, hier, en marge du lever de
rideaux de la 5ème édition du festival national du théâtre de marionnette qui a
eu pour cadre la maison de la culture d'Aïn-Témouchent.
Aïssa Moulféra, consultant,
organisateur et concepteur de manifestations culturelles estime que cette fois-ci
le nombre de wilayas participantes passé de 6 à 10 montre que la locomotive se
renforce de plus en plus et pourrait s'arrêter à tous les quais. L'on doit
mettre en point de mire «la qualité et seulement la qualité» une manière «de
rehausser le degré de compétitivité» d'une part, et d'intéresser «de larges
pans de la société dont les enfants» d'autre part. Il est aisé de constater que
les choses ont atteint «un stade de maturité». Cela est «perceptible et
palpable» quand on voit venir prendre part au festival des sommités de l'art de
la khachaba tels que Mohamed Adar, Fatiha Berbère et autres. D'après Moulféra,
«il faut un colloque de réflexion sur l'apport du théâtre de la marionnette
dans la culture d'une manière générale et cela doit se faire en rassemblant
tous les acteurs dramaturges, concepteurs, formateurs, pédagogues, auteurs et
metteurs en scène. C'est la base par laquelle on doit former un public de
théâtre «car les moyens existent maintenant notamment après la création par le
président de la République du conseil national des arts et de la culture à
l'occasion de la célébration de la journée nationale de l'artiste du 08 juin. La
coopérative «le triangle ouvert» en théâtre que préside Benziane
Blaha à travers l'un de ses membres en l'occurrence Missoum Saïd «est venue pour présenter la pièce théâtrale
El Qalaâ». Selon lui, lors de la 4ème édition, sa
pièce n'a pas été primée (Est-ce celle-là ?) et elle devait l'être. «S'agissant
de l'essor grandissant qu'a pris le théâtre national de la marionnette, Missoum Saïd estime que «c'est une chasse de primes à la
recherche d'un cadavre» Benziane Blaha
à mes côtés pouffait de rires. Où en voulait-il venir et quel rapport avec la
question posée ? «Moi j'ai peur de rien» et dit-il en racontant une anecdote au
temps de feu Boumediene en 1971.
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Posté Le : 16/06/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Belhadri Boualem
Source : www.lequotidien-oran.com