Algérie

Aïn Témouchent Suivi médical pour les élèves des Zaouias et Medersas



Raconter l'histoire des Medersas quichangent plus tard d'appellation et prennent celle d'écoles coraniques c'estrevenir des dizaines d'années en arrière. Dans la wilaya d'Aïn Témouchent,elles datent avec la création des zaouias et le Maraboutisme. Durant l'époquecoloniale, les grands propriétaires fonciers par devoir de patriotisme, avaientouvert, chacun là où il habitait une Medersa pour l'apprentissage du coran.Les talebs et leur famille ont été pris encharge par les fellahs eux-mêmes ou par la population sous la forme de Touisa,une sorte d'entraide communautaire. Pratiquement toutes les villes et douars endisposaient plus d'une. De l'indépendance à ce jour, leur nombre a baissésensiblement laissant place à l'éducation nationale de jouer pleinement sonrôle.Et c'est les mosquées qui ont pris larelève des Medersas devenues ainsi écoles coraniques, des structures devantêtre mises sous surveillance des départements ministériels concernés. Commentse dispense l'éducation coranique dans les écoles coraniques dans la wilayad'Aïn Témouchent ? L'encadrement appelé à la dispenser est-il formé aupréalable ou bien cela est laissé à l'initiative de ceux en charge de ce voletqui sont pour la plupart des bénévoles ? Les talebsrecrutés perçoivent-ils des salaires ou des rémunérations ? C'est à ce genred'interrogations qu'on doit attacher de l'importance et pour lesquelles on doitsonger et focaliser le débat dans le sens d'une prise en charge réelle desMedersas tant sur les plans éducatif que didactique et matériel. En général,l'on distingue trois types d'écoliers à savoir ceux ayant moins de 6 ans, c'estla phase de la Hadhanales seconds, qu'ont généralement moins de 25 ans passent 4 à 5 ans dans uneMedersas pour apprendre les sciences coraniques et le Hadith. Les Medersas dece rang se comptent sur le bout des doigts à l'instar de celle de Aïn El-Arbapar exemple. Lors de sa visite à la Zouia de Sidi Bel hadri dans la commune de Oued Sebbah, ledocteur Djamel Ould Abbès, ministre de l'Action sociale et la solidariténationale, a été attentif à la situation de la zouia et voulait savoir commentse dispensent les cours et comment est structurée la zaouia, en d'autrestermes, il a tout de suite compris que l'école nécessitait un aménagementstructurel et qu'il fallait la doter de restaurant, de cuisine, de dortoirs ettout ce qui était nécessaire pour le bon fonctionnement de la zaouia.Le plus important aussi est la prise encharge médicale à laquelle il faut songer. Les U.D.S. ont un grand rôle à jouerdans ce domaine et doivent inclure les zaouia et medersas dans leursprogrammes.


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