AÏN TEMOUCHENT - STADE OMS OMAR SIKI Des aménagements et des interrogations

Le stade omnisports d'Aïn Témouchent, qui a été baptisé «Omar Siki»,n'est toujours pas ouvert aux compétitions sportives officielles. C'estpeut-être l'infrastructure sportive qui cumule le plus de retard au niveaunational, selon des avis de plusieurs observateurs et connaisseurs du domaine.Depuis environ une dizaine d'années, apparaissaient, au fur et à mesure de saréalisation, les omissions d'aménagements infrastructurels avérés par la suiteindispensables. Ce qui est quelque peu une des causes parmi tant d'autres, àavoir amené les nouveaux locataires de la DJS à achever les opérations déjàlancées, à modifier la consistance des travaux et à renoncer à la mise en routed'autres. Et, à chaque fois, le nouveau staff directionnel éprouve d'énormesdifficultés pour faire valoir les nouvelles opérations à inscrire. En effet,depuis six ans, au moins huit aménagements ont été inscrits: un en 2002, deuxen 2003, un en 2004, un en 2005, un en 2006 et deux en 2007.Le tout totalise 469.500.000,00 dinars. Et l'on ne sait pas si cela estdéfinitif ou pas. C'est probablement sa classification en stade OMS et sonélévation au rang d'OPOW, avec les deux OMS de Béni-Saf et Hammam Bou-Hadjar,qui ont généré remarques et observations fondamentales, traduites par la suiteen réserves qu'il fallait impérativement lever à coups de millions de dinars.Il découle de ces réserves, l'extension du stade à 15.000 places au lieu des 6.000initialement prévues, la réalisation d'une piscine semi-olympique, laréalisation d'une structure d'hébergement, la pose de l'éclairage pour lenocturne, la fourniture et la pose d'un tableau électronique. Lors de la dernière visite du docteur Djamel Ould Abbès, ministre del'Emploi et de la Solidarité nationale, la décision a été prise de remplacer legazon naturel, qui a coûté une sacrée enveloppe, par une pelouse en synthétiquecomme pour le terrain de réplique achevé.