Algérie

AÏN TEMOUCHENT Réticences dans le recrutement des stagiaires



Sommes-nous en mesure de fournir au marchéde l'emploi des produits de l'enseignement et de la formation professionnels enmesure de répondre à ses besoins sans cesse croissants tant quantitativementque qualitativement ?Ces produits sont-ils compétitifs etconcurrentiels tout d'abord sur le marché national et ensuite sur ceux régionalet mondial ? Quelles appréciations donne-t-on aux cursus de formation après lesaménagements structurel, organisationnel et pédagogique qu'a connus le secteur? Ce panier d'interrogations et d'autres qui en découlent directement etindirectement suscitent des préoccupations légitimes parfois aux intérêtsquasiment opposés et sujettes à des débats contradictoires aussi bien quandl'observateur se situe du côté des promoteurs de la formation que du côté desopérateurs économiques, acteurs incontournables sur le marché de l'emploi. Il ya deux ans environ, lors d'une rencontre avec des entreprises du BTPH, dutourisme, des patrons de l'hôtellerie et des représentants d'autres créneauxéconomiques et de prestations de service, le débat a porté sur la mise enpratique de quelques centaines de stagiaires issus des centres et instituts deformation professionnelle de la wilaya d'Aïn Témouchent. Ceux qui avaient prisla parole étaient peu nombreux et leurs points de vue s'éloignaient desobjectifs fixés et pour lesquels ils étaient conviés. Ce qui n'a pas été ditclairement avec argumentations devant l'assistance l'était quand on s'estintéressé à savoir le fond de la pensée de tout un chacun pris en aparté. Cedouble jeu trouble des uns cachait tout simplement des réticences à peinedévoilées et formulées tacitement au conditionnel, donc point d'engagementseffectifs. En clair, on voulait de la maîtrise toute prête et surtout à bonmarché et sans aucun engagement au préalable. Tout simplement, c'est de lamauvaise foi avant que ce soit un manquement de responsabilité, un qualificatifqui se déduit automatiquement. Mais ce type de comportement ne peut perdurer etla concurrence ardue qui s'installe d'ores et déjà crescendo dans notre paysavec l'apparition fracassante d'entreprises étrangères, mieux cotées que lesnôtres sur les plans de qualité et de prestations fournies, a forcé les patronsdes grandes sociétés et entreprises étatiques et privées d'aller faire desprospections dans l'Hexagone pour recruter le savoir-faire dans les rangs desAlgériens établis en France.  Cette nouvelle perception des choses, bien qu'initiée tardivement,n'est pas sans impact sur le plan de la certification, une condition sine quanon pour adhérer à l'OMC et d'avoir une place labellisée dans le marchénational en proie à la concurrence farouche. Les produits de l'enseignement etde la formation professionnels ne doivent pas être otages d'une politique deformation dont les cursus devraient être recorrigés et conçus selon lesexigences actuelles du marché.


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