Aïn-Témouchent: Questions de savoir-faire

L'espace de la maison des petits métiers et de l'artisanat qui se trouve dans la nouvelle ville Akid Othmane est plutôt exigu. Et selon toute vraisemblance, c'est la raison pour laquelle la semaine d'exposition des travaux de plusieurs artisans a eu pour cadre le jardin public de Aïn Témouchent, un lieu fantastique qui apporte sa contribution dans le décor du panorama général.

 Attractif et verdoyant, le jardin public s'ouvre au public à partir des boulevards principaux du 1er Mai (ex-rue des Platanes) et du 1er Novembre. C'est une manière astucieuse pour appâter les jeunes et les passants à entrer, ne serait-ce que par curiosité en premier lieu. L'occasion est à saisir : elle a permis à bon nombre de passants de toucher du doigt les efforts entrepris par l'Etat à travers le secteur de la PME/PMI et les différents dispositifs venant en appoint pour accompagner les jeunes dans la concrétisation de leurs rêves.

 Le premier jet de cette année a consacré la distribution des diplômes aux stagiaires sortants ayant accompli une formation à la maison des petits métiers et de l'artisanat. Ainsi, 60 jeunes des deux sexes en ont bénéficié. Les domaines d'activité sont ceux de la beauté, du macramé et de la joaillerie traditionnelle. Pour un début, on atteste que l'initiative est intéressante mais celle-ci nécessite qu'elle soit vulgarisée davantage en usant de tous les moyens appropriés.

 L'ambiance qui a régné en présence des jeunes, en attente d'être pris en charge, ne peut qu'impulser l'environnement des jeunes désirant opter pour une formation d'avenir.

 Cependant, seule une bonne coordination de tous les partenaires situés en amont et en aval et en relation directe avec les postulants peut donner du crédit à cette opération d'envergure. Les fonds d'aide existent, les portes sont ouvertes et il ne reste que la transparence et la fluidité de la procédure qui viendront par la suite.