Algérie

Aïn Témouchent Quelle gestion pour les parties communes des immeubles OPGI ?



L'Office de promotion et de gestion de l'immobilier (OPGI) est-il confronté à de sérieuses difficultés dans le domaine de la gestion des accessoires vitaux communs à tous les locataires des bâtiments à Aïn Témouchent ? Il est vrai, notent de nombreux observateurs, que la situation du parc relative aux parties communes des bâtiments, est catastrophique et que d'aucuns la contestent au niveau des cités anciennes notamment celles de Haï Zitoune dont les logements ont été occupés au lendemain du séisme du 22 décembre 1999. L'ampleur des dégâts est facilement constatée au niveau des escaliers, des aérations, des sanitaires, des vides sanitaires, des installations et canalisations, des toitures des espaces communs. Même les murs extérieurs n'ont pas échappé aux salissures perpétrées par des enfants (écriteaux, dessins...). Pourquoi s'acharne-t-on sur tout ce qui est vital pour la vie communautaire et pourquoi observe-t-on un laxisme délibéré ? Que signifie ce paradoxe qui s'est instauré dans les moeurs des habitants des immeubles ? Sommes-nous dans une cité de Djeha où l'anecdote: «Après moi c'est le déluge» a pris le dessus sur une autre: «Celui qui ne s'intéresse pas aux problèmes des citoyens n'est plus des nôtres» ? La détérioration des biens communs n'est pas due uniquement à l'absence de civisme et de l'intéressement à la collectivité comme l'a si bien mentionné un responsable de l'OPGI ces derniers jours. Faute d'une prise en charge effective des parties collectives de la cité par les locataires eux-mêmes, on a tendance à comprendre qu'il y a une démission collective des habitants des cités OPGI. Les comités des cités sont inexistants dans la plupart des cas et personne ne se sent concerné quand un problème de ce genre arrive d'une manière impromptue. Même quand il s'agit d'informer sur une chose arrivée et qui concerne la collectivité, ceux qui veulent obtenir des informations ne trouvent pas à qui s'adresser. Aucun interlocuteur n'est en mesure d'informer sur quoi que ce soit. C'est dire combien est extrêmement difficile et épineuse la mission des agents de l'OPGI. Des fois, on a l'impression qu'on est au milieu d'un tourbillon, tous y habitent et personne n'est responsable de quoi que ce soit. Et l'on s'étonne pourquoi la saleté prend la place de la propreté, l'insécurité contre celle de la quiétude et la sérénité. Tout est à revoir dans ce domaine marécageux où le sage reste pensif. A commencer par les textes régissant la gestion des espaces et accessoires communs des immeubles. La réflexion doit se creuser davantage autour de la concession par l'OPGI des dites parties communes, une formule qu'il faut débattre et qui nécessite d'être développée dans tous ses aspects.


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