Aïn Témouchent: Prisonniers et maçons

Au titre d'une convention-cadre signée entre les ministères de la Justice et de la Formation et de l'Enseignement professionnels, pas moins de 60 prisonniers du centre de rééducation de Aïn Témouchent sont placés auprès de structures habilitées pour entreprendre des tâches allant avec leur profil professionnel. Plusieurs d'entre eux exercent la maçonnerie et d'autres métiers usités dans les branches du BTPH et les aménagements des espaces verts. S'exprimant sur les ondes de la chaîne de radio locale, l'un des responsables de la formation professionnelle a mis en exergue l'importance de la convention signée entre les deux ministères ci-dessus cités. Il est à noter qu'au moins une dizaine de détenus ont réussi leur baccalauréat, édition 2008-2009.

 Des mesures d'élargissement ont été prononcées à leur encontre pour que ces derniers puissent poursuivre leurs études universitaires. Le placement de prisonniers dans des chantiers d'utilité publique permet à ces derniers d'approfondir leurs connaissances en plus de ce qu'ils ont à contribuer dans le développement local des collectivités. C'est un signe fort et qui montre une fois de plus que la politique d'insertion des populations incarcérées commence à apporter ses fruits dans le domaine de la formation et l'apprentissage. Le besoin d'une formation de qualité se fait sentir d'une manière pressante car beaucoup de jeunes formés quand ils sont confrontés à la réalité du terrain ne donnent pas satisfaction aux utilisateurs, promoteurs et entrepreneurs.