Algérie

Aïn Témouchent : portes ouvertes sur le centre de contrôle de la construction Actu Ouest : les autres articles



Aïn Témouchent : portes ouvertes sur le centre de contrôle de la construction                                    Actu Ouest : les autres articles
Mettant à profit son quarantième anniversaire, l'organisme national de Contrôle technique de la construction (CTC) a organisé une journée portes ouvertes en direction des maîtres d''uvres et d'ouvrages que sont les bureaux d'études, les entreprises réalisatrices et les propriétaires ou affectataires d'un patrimoine immobilier.
Pour rappel, cet organisme est seul habilité à délivrer les visas de contrôle technique de la construction exigibles auprès des institutions nationales d'assurances. Lors des exposés présentés, il a été question des missions du CTC que nombre d'invités, jusqu'au sein des administrations, ignorent. Ils confinent toujours cet organisme à une seule mission qui a été durablement la sienne, à savoir celle du contrôle des gros 'uvres d'un chantier de construction. Or depuis sa création, cet organisme a changé de statut, de fonctionnement et jusqu'à son organisation en fonction des nouveaux besoins en matière de contrôle technique définis au fil des années par les pouvoirs publics.
Pour rappel, jusqu'à 1971, le contrôle technique a été assuré par des bureaux de contrôle français en place en Algérie. C'est cette année-là que l'Etat a créé le CTC avec pour mission le contrôle technique des ouvrages neufs conformément à des normes arrêtées par ordonnance. A Aïn Témouchent, une agence du CTC n'a été créée qu'en 1986. Mais, ce n'est cependant qu'en 2004 que cette antenne a bénéficié de la réalisation d'un siège répondant à ses besoins. Ce n'est que jusqu'à la fin des années 90 que l'ensemble de ses effectifs a été algérianisé. Elle comptait 3 ingénieurs étrangers et 3 techniciens algériens. Actuellement, il y a 6 ingénieurs et un technicien sur 17 employés. En 1986, le CTC devient un organisme public à caractère industriel et commercial (EPIC) alors que l'entreprise mère est transformée en cinq CTC régionaux.
Cette décision sera revue en 2009 par le regroupement des CTC qui, depuis 1989, en vertu des lois sur l'autonomie des entreprises, étaient régis en tant qu'entreprise publique économique (EPE/spa). De cela, il était attendu que le contrôle technique s'exerce effectivement en conformité au principe universel de l'uniformité du contrôle technique. Cela «signifie que des ouvrages et équipements techniques doivent être évalués selon les mêmes critères sur l'ensemble du territoire, qu'il ne doit pas y avoir de divergences régionales sur l'application des normes et règlements et qu'il est exclu que des contrôleurs techniques différents jugent avec une sévérité différente». Outre la mission traditionnelle, le CTC s'est vu affecter trois autres complémentaires. Appelées M2, M3 et M4, elles couvrent les principaux corps d'états techniques (électricité, plomberie, chauffage et climatisation).


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