L'autorité du secteur de la culture, dans
la wilaya de Aïn-Témouchent, vient d'organiser les 4èmes journées théâtrales
régionales du 20 au 23 décembre, une période qui coïncide avec les vacances
d'hiver des écoliers et des universitaires.
Cette édition, inscrite à l'indicatif de l'association culturelle
«Enouar» de Hammam Bouhadjar, a vu la participation des wilayas d'Oran,
Tlemcen, Mostaganem, Constantine, Laghouat, Bordj Bou Arréridj, Alger, Saïda et
Aïn Témouchent. «Le ministère de la Culture insiste, autant que les autorités de
la wilaya, pour que soit institué le théâtre à Aïn-Témouchent», nous a dit M.
Bouchahlata Mohamed, le directeur de wilaya de la culture.
C'est à travers des activités théâtrales de cette envergure que la
pratique de l'art de la «khachaba» a commencé à faire ses preuves, doucement
mais sûrement. Il y a quelques années, parmi les plus avisés des observateurs,
qui aurait osé parler de l'organisation d'une manifestation régionale qui gagne
du mérite et du respect, d'une part, mais qui a su s'entourer de sympathisants
et de profanes venant de tous les coins du pays, d'autre part.
Le
directeur de la maison de la culture, interrogé à propos des troupes de wilaya
qui ont été absentées cette fois, a précisé que «les organisateurs se sont
intéressés aux nouveautés qui n'ont pas défilé sur la khachaba et qu'il ne sert
à rien de réchauffer des pièces usitées et qui ne font pas l'actualité des
affiches théâtrales à l'échelle nationale. Est-ce l'unique raison de cette
réticence, ou bien les aléas climatiques ont-ils également apporté leur lot de
contraintes ?
En
sortant à 14 heures ce mardi, la salle de spectacle était à l'oeuvre. C'est
l'association Nadi El-Ourouba de Tlemcen qui se préparait pour présenter sa
pièce intitulée «Errahina». Dehors, il faisait un peu froid. Et l'entrée
principale captait les curieux de tous bords, car devant elle s'agitaient des
écoliers pressés d'entrer pour voir la pièce. Ils étaient une vingtaine à venir
un peut tôt, accompagnés de leurs parents, une occasion de permettre à ce
public de prendre du plaisir. C'est cette population encore à ses débuts avec
le 4ème art qu'il faut accompagner, là où elle se trouve, pour faire d'elle de
futurs artistes.
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Posté Le : 24/12/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : Belhadri Boualem
Source : www.lequotidien-oran.com