Provoquée à l'initiative de la BADR, unité d'Aïn-Témouchent, et présidée par le nouveau directeur de wilaya de la pêche, la réunion qui s'est tenue hier à 10 heures, et à laquelle ont pris part des armateurs et des investisseurs des ports de Béni-Saf et Bouzedjar, avait trait principalement aux dernières mesures prises par la direction générale de la BADR relatives à la crise financière que connaissent des bateaux en construction à l'étranger et qu'il faut rapatrier impérativement aux fins d'assainir le programme de la relance économique mis en route par le ministère de tutelle durant ces dernières années. Sans donner trop de détails sur ces mesures et les avantages immédiats générés à l'endroit des investisseurs concernés, le directeur de la BADR a tenu à préciser qu'il a été décidé de faire «un réaménagement et une rédéfinition d'un échéancier de crédits de 7 ans à partir de la date de réception des bateaux».
«Pourquoi la décision prise par la direction générale de BADR n'a pas été élargie en faveur des investisseurs dont les bateaux sont en construction en Algérie et qui connaissent les mêmes problèmes ?», s'est inquiété un investisseurs concerné. Les directeurs de la pêche et de l'unité de Aïn-Témouchent de la BADR ne s'attendaient pas probablement à cette question. C'est pourquoi ils n'avaient pas de réponse à donner. Mais la doléance a été notée et «sera transmise aux hauts responsables de la pêche», indique le premier cité. Le directeur de la banque, reconnaissant tacitement ce qu'éprouvent les investisseurs concernés par ce problème, a laissé entendre que pour les «bateaux made in Algérie», les dossiers seront traités au cas par cas.
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Posté Le : 09/09/2008
Posté par : sofiane
Ecrit par : Belhadri Boualem
Source : www.lequotidien-oran.com