Reportée à deux reprises, la secondevisite, en moins de 15 jours, qu'il a effectuée dans la wilaya d'AïnTémouchent, jeudi dernier, était pour le docteur Djamel Ould Abbès, ministre del'Emploi et de la Solidarité nationale, une nécessité absolue pour terminer letravail entamé auparavant dans la daïra d'Aïn El-Arba et Aïn Témouchent.C'était une véritable campagne électorale plus expressive. Il fallait répondre,à chaque rencontre aux questions posées par les citoyens des localités desdaïras d'El- Amria et d'El-Malah, venus nombreux non pas pour l'accueillir maissurtout pour lui formuler plaintes et doléances de tous bords, y compris cellesrelevant des secteurs de l'habitat, de la santé, de la jeunesse et autres. Ilne se gênait aucunement pour appeler ses proches collaborateurs, le secrétairegénéral et le chargé de la communication pour tout noter. Et à aucun moment ilne se sentait gêné pour parler de problèmes relevant des prérogatives d'autresministères. Il prenait tout son temps, mettant même de côté les règlesprotocolaires. A El-Amria, il recevait des citoyens dans un bureau de l'APC,faisant le travail du BASC (bureau de l'action sociale communal). Au faitest-il de son ressort (ministre) d'inscrire un programme de 200 logementssociaux pour Haï Bouâmama d'El-Amria? lui demande-t-on. Ne s'attendant pas àcette question, le représentant de Ould Abbès, agissant en fin connaisseur,s'expliquait: «nous allons voir ce problème avec le ministère des Finances etfaire une demande explicative auprès du ministère de l'Habitat». A la crèche,Ould Abbès y a procédé à la pose de la première pierre. Le ministre devaits'attarder au douar de Houaoura (commune de Bouzedjar) où un grouped'acquéreurs de logements ruraux ayant versé deux parts (280.000 DA) del'apport initial à une entreprise qui les a arnaqués et s'est évaporée depuisavril 2006. Même le maire n'était pas en mesure de fournir quoique ce soit ausujet de cette entreprise. «Vous devez saisir la justice», diront plusieursresponsables devant le ministre. «Mais l'on ne sait rien de cette entreprise,on ne connaît pas son nom ni son adresse pour l'ester en justice»,s'expliquait, un postulant quelque peu étonné d'entendre de tels propos. AOuled Boudjemâa, des jeunes répliquant à des doléances faites par des citoyensau sujet de l'octroi de bus de transport, ont sérieusement étonné l'assistancepar leur réplique. «Donnez-nous des embarcations pour partir en harraga; nousn'avons pas besoin de bus». Entendre ces propos dits devant le ministrecandidat du FLN suscite beaucoup d'interrogations. On s'autorise alors à direque ces jeunes et les élections prochaines représentent deux mondes différentsaux intérêts opposés. L'après-midi, dans l'hémicycle abritant la salle deconférences de la maison de la Culture, le candidat tête de liste avait animéun meeting.
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Posté Le : 21/04/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : Belhadri Boualem
Source : www.lequotidien-oran.com