La mise à niveau des entreprises relevant du ministère de la PME et de l'Artisanat vise, selon le directeur de la wilaya d'Aïn Témouchent, monsieur Hamzaoui Mohamed El-Aïd, chargé du secteur, à «améliorer d'une manière significative leur compétitivité», un préalable essentiel leur permettant de «s'aligner sur les standards internationaux d'organisation et de gestion afin de consolider et encadrer leur développement futur». S'adressant devant un parterre varié composé de chefs d'entreprises, de représentants d'associations professionnelles, d'établissements financiers, d'organismes d'appui à la création d'entreprises tels que les dispositifs ANSEJ, CNAC et ANGEM, monsieur Hamzaoui insiste également sur «l'accompagnement des PME» de bout en bout pour concrétiser les objectifs assignés et les mettre sur rails sans faille. La journée d'information sur le programme national de mise à niveau des PME algériennes, tenue ce samedi 16 février à l'hôtel Bel Air I, ne doit pas constituer une rencontre ou un rendez-vous annuel, certes aux aspects positifs avérés, mais un véritable déclic et un nouveau départ avec des recommandations raisonnables et concrétisables sur le terrain tant sur les plans forme et fond que législatif et réglementaire. Le plus important, qui a focalisé l'attention et les débats de l'assistance, s'inscrit en droite ligne sur ce qui devait être pour parler de viabilité, de compétitivité et création d'emploi. Ce triptyque est indissociable car une entreprise qui n'a pas de visibilité ne peut conquérir ce champ de plus en plus gagné par une concurrence féroce et souvent déloyale. Se mettre en conformité aux normes internationales en matière de qualité, de traçabilité est la condition sine qua non qu'il faut absolument réaliser pour obtenir une certification ISO..., un préalable qui permet aux PME de se hisser au rang mondial mais nos entreprises oublient souvent le volet lié à la formation et au recrutement de professionnels. Le ministère de la Formation et de l'Enseignement professionnels vient en appoint aux PME pour combler le déficit en ouvriers qualifiés. Ceci ne peut se réaliser sans une réelle dynamique de l'ensemble de l'environnement de la PME dont bien entendu les banques qui sont toujours sur le point de mire des opérateurs et des promoteurs.
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Posté Le : 17/02/2008
Posté par : sofiane
Ecrit par : Belhadri Boualem
Source : www.lequotidien-oran.com