Algérie

Aïn Témouchent Les surprises des aléas climatiques



L'automne pointe ses griffes bien avant son début de convenance. Ses signaux se font sentir déjà et pour ceux habitués à compter les saisons, l'automne se caractérise aussi par des aléas climatiques contradictoires mais aussi non dénués de risques majeurs que génèrent des averses exceptionnelles qui s'accompagnent par des inondations souvent catastrophiques quand le réseau hydrographique n'est pas entretenu et doté de moyens d'évacuation suffisants et adéquats. D'habitude, dans la wilaya d'Aïn Témouchent, les communes se préparent et mènent en fonction de leurs moyens des opérations de curage et d'entretien de réseaux publics d'assainissement des caniveaux, des fossés, des passages busés, des ponceaux et des ponts. Cette année, ces actions n'ont connu qu'un démarrage assez timide çà et là. Partout où l'on va, il est aisé de constater des avaloirs éventrés sans grilles et pleins à craquer de toutes sortes de détritus, plastiques, déchets et pierres. Ce sont ces boucles qui sont appelées à évacuer les eaux pluviales en cas d'événements pluvieux de forte intensité. Et l'on s'étonne après pourquoi au bout d'une demi-heure seulement ces avaloirs n'arrivent pas à fonctionner. Les points noirs sont connus par tous les services à charge de modules du plan ORSEC. Ceux nécessitant une surveillance accrue sont situés en aval du bassin versant du Tessala et plus précisément le réseau hydrographique drainant les eaux vers la sebkha. Certains lits d'oueds sont quasiment au même niveau ou presque que la chaussée du CW 18. Les opérations de revêtement entamées ces derniers temps devaient se poursuivre pour réhabiliter les fossés là où a été élargie la chaussée sans pour autant créer d'autres ouvrages d'écoulement et de drainage d'eau de pluie. L'an dernier, le secteur de l'agriculture a subi des pertes générées par des inondations causées par le manque d'entretien et de curage des ponts sur le CW 34 et le CW 34A. Dans la plaine de la M'leta, les dégâts étaient plus accentués à cause des débordements des eaux des oueds au niveau des ponceaux et passages busés réalisés là où le débit de crue est à son maximum. L'on cite par exemple oued El-Himeur, oued Aggoun, oued El-Ghassoul, oued Essabah, oued El-Bel et des chaabet à hauteur de Khedaïda et plusieurs fermes et douars. Deux actions prioritaires sont à mener et sans tarder, la première en milieu urbain et consiste en le curage des réseaux publics d'assainissement et la seconde relative à l'entretien des ouvrages au droit des oueds.


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