Algérie

Aïn Témouchent : Les soucis du maire, «Blanche Algérie» et l'insouciance du citoyen



La ville d'Aïn Témouchent prend de l'ampleur et avec elle augmentent les soucis, les préoccupations et les problèmes. Et toute évolution dans le temps et dans l'espace amène ses lots de désagréments aux populations et aux collectivités. Les dernières citées sont sous les feux de la rampe quand ces problèmes se traduisent sur le terrain par des insuffisances, de manques et d'irrégularités dans le domaine de l'hygiène publique, l'environnement, l'écologie et le maintien de la propreté dans la cité. De temps à autre on a l'impression que des choses viennent s'interférer brusquement pour couper l'élan de solidarité né à l'issue de campagnes de volontariat organisées par les autorités et les collectivités locales. De bonnes actions qu'on croyait perdurer mais hélas. Le maire de la ville avec lequel l'on s'est entretenu depuis peu a reconnu que l'état des lieux dans les cités est en deçà de ce qu'il devait l'être. Et il trouve les critiques qu'on a faites dans nos précédents papiers de constructives malgré le grincement exprimé par des élus à l'issue de leur parution. Pour nous, dit-il, on considère ces articles comme une plate-forme de travail. Quelques volets ont été abordés, dimanche dernier, lors de la réunion qu'il a tenue au siège de l'APC avec des membres de l'exécutif communal, des chefs de services des départements clés de la commune. Face à ce constat, un plan environnement a été élaboré. Ainsi, la ville a été divisée en 9 secteurs distincts. Et grâce au dispositif «Blanche Algérie» des groupes de 9 ouvriers dont un chef d'équipe ont été mis en route pour exécuter des travaux d'élagage, de badigeonnage, d'entretien, de nettoiement, d'évacuation, de ramassage de déchets solides et inertes, de désherbage et de balayage.

Ces opérations, si elles s'inscrivent dans la durée, comme l'on souhaite, peuvent être d'une efficacité avérée pour peu que les citoyens dans les cités contribuent à leur faciliter la tâche. Et le plus grand service qu'ils peuvent rendre aux ouvriers est de respecter les heures fixées par le plan de collecte des ordures ménagères.
Certains quartiers de la périphérie d'Aïn Témouchent ne sont pas éclairés du tout ou assez peu, une situation gênante pour les éboueurs qui peinent pour faire le ramassage durant la nuit. Le maire paraissait attentif aux doléances des éboueurs. C'est pourquoi il devait faire appel à une entreprise publique (EPCE d'Oran) pour la réhabilitation de l'éclairage à la nouvelle ville et Hay Zitoune où il faut tout d'abord lancer l'étude diagnostique, une opération nécessaire pour quantifier les travaux à faire. Selon le président de l'APC, ils seront entamés la semaine prochaine. Comment faut-il faire pour amener le citoyen de la ville à s'intéresser aux problèmes communs de sa cité ? Pourquoi est-il toujours réticent, voire méfiant à tout ce qui touche la collectivité ? Est-ce un problème de communication qui fait défaut ? Est-ce la manière de l'aborder pour entamer la discussion avec lui qui est à revoir ? Rien ne peut se faire sans l'adhésion des citoyens et des comités de quartiers, les vrais.






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