Algérie

Aïn Témouchent Les réévaluations des projets en question



Quelle est la tolérance admise quand il estquestion de réévaluer un projet ? Généralement, cet élargissement est prévu parla réglementation lorsqu'il est constaté des omissions de forme comme de fondsavant ou pendant le déroulement des travaux.  Cesconstatations peuvent être également décryptées au niveau de l'étude lors del'exécution du projet et après avoir traversé plusieurs phases. Souvent, commec'est le cas des anciens programmes de construction de logements sociauxpromotionnels CNEP/APC, CNEP/IMMO à Aïn Témouchent, les réévaluations dépassentde plusieurs fois la tolérance (T.A) et l'on se retrouve avec des situationsdélicates qui, à la longue, se transforment en conflits ingérables et quasimentimpossibles à solutionner sauf par une décision politique à haut niveau. Le casde reconversion de programmes de logements CNEP, en souffrance depuis deslustres, en logements sociaux locatifs ou en logements de fonction est unexemple assez édifiant dans la wilaya d'Aïn Témouchent. Lesréévaluations proprement dites agissent directement sur deux facteursessentiels le prix de cession et le délai de réalisation. Les incidencesdirectes et indirectes ne sont plus à démontrer pour les spécialistes en lamatière. Le trésor public en subit la grosse part. Elle est fâcheuse et lourdede conséquence à tel point que le rajustement structurel d'équilibre s'opèrelors de l'élaboration du budget complémentaire. Et il faut avoir des reinssolides et des relations pour faire valoir la demande de fonds. Le plan auniveau wilaya peine des fois pour y arriver. Les promoteurs des projets perdenten conséquence : un, sur le plan des redevances loyers au-delà de la date deréception. Deux, sur le plan des charges induites par les prestations degardiennage, de l'usure sous l'effet des aléas climatiques, de vols et d'actesde destruction. Mais aussi il ne faut pas perdre de vue les attributaires delogements sociaux participatifs, contents d'habiter leurs nouveaux logements,se trouvent malgré eux enrôlés dans une situation sans issue à l'horizonproche. Le cas des logements ruraux en souffrance, un peu partout dans lawilaya et des 40 logements LSP à Hammam Bou Hadjar. Pour ces derniers, lepromoteur avait proposé aux bénéficiaires des logements inachevés et de leurconfier les logements au stade où ils sont afin de les prendre en charge parleurs propres moyens. Et l'on se demande pourquoi dans certaines communes il ya réticence des citoyens vis-à-vis des formules proposées par l'Etat.




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