Alors qu'en apparence rien ne paraît
bousculer la chose politique dans la wilaya de Aïn Témouchent, les bruits qui
courent font apprendre des choses par des indiscrétions en rapport avec les
futures échéances électorales du renouvellement partiel du Sénat. Le grand
combat va se jouer entre les postulants du RND et du FLN. Et la partie serait,
de l'avis de tous les observateurs, assez rude et pleine de surprises pour les
uns comme pour les autres, car ceux qui sont appelés à voter sont quasiment
imprévisibles jusqu'à la dernière minute où ils doivent se prononcer dans
l'isoloir. Les plus en vue qui disposent de la qualité, la vigueur du caractère
et les moyens sont déjà en campagne et n'attendent pas son ouverture, une
manière de mesurer la température des élus votants issus des assemblées
wilayale et communales. Les intentions sont déjà affichées pour des candidats
probables que ce soit au RND ou au FLN. Les états-majors des deux formations
politiques appartenant à l'alliance présidentielle affichent une prudence
avérée et s'entendent sur une chose: «C'est les élections préliminaires qui
doivent déterminer le seul et l'unique candidat de chaque formation politique».
D'autres prétendants qui pensent avoir des droits au trône ont tacitement pris
position et s'annoncent déjà candidat quels que soient les résultats des primaires.
En terme d'ambition la chose est légitime mais en terme d'engagement politique
cela est discutable et les avis de beaucoup d'observateurs peuvent ne pas
converger sur toute la ligne tellement que les compétences sont laissées de
côté dans le choix des candidats.
L'autre fois Miloud Chorfi, porte-parole du RND, avait lancé un
avertissement sévère à tous ceux désirant déstabiliser les rangs du parti. Une
partie de l'assistance savait à qui il faisait allusion. Mais a priori cela n'a
rien changé à la topographie politique et au moins un élu APW du RND a déjà
affiché son intention de se porter candidat. A moins qu'un arrangement pourrait
avoir lieu avec le candidat du parti issu des urnes des primaires. S'agissant
du FLN, la même aspiration légitime est défendue par au moins trois postulants
dont l'un d'entre eux sera issu des primaires. Là aussi les idées de se porter
candidat quelle que soit la sanction des primaires sont affichées mais pas avec
la même persévérance et ténacité que chez un autre parti. Et celui qui souffle
tantôt le froid en direction de l'un des deux partis cités et tantôt le chaud,
c'est le HMS, une formation qui ne se précipite pas pour s'exprimer ouvertement
et publiquement mais laissant des liens inégaux avec l'une ou l'autre formation.
Le divorce consommé à haut niveau entre Soltani et Menasra joue en faveur des
postulants du RND et du FLN. Tandis que les autres formations, en l'occurrence
le FNA et le PT, leurs chances sont minimes et n'attendent que les mots d'ordre
de leur direction politique nationale. Mais en attendant, les postulants au
trône du seul poste sénatorial à Aïn Témouchent ont déjà soigné leurs habits et
leur comportement et sont devenus populaires, le temps des semaines qui
séparent le jour J.
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Posté Le : 27/09/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : Belhadri Boualem
Source : www.lequotidien-oran.com