L'irrigation d'appoint de la céréaliculture
est un nouveau segment que veut développer le ministère de l'Agriculture et du
Développement rural dans les zones décrétées à «intensification céréalière pour
la production de blés panifiables, d'orge destiné à faire de l'aliment du bétail
et la multiplication des semences». Le recours à cette technique, même
tardivement, est un signe révélateur et un indicateur fort prometteur pour le
développement des grandes cultures stratégiques.
Cette politique vise en premier à réduire
la facture de l'importation et à promouvoir la sécurité alimentaire dans notre
pays. En terme de politique générale que veut asseoir l'Etat durant le prochain
quinquennat 2010-2014, il est indiqué de cibler les exploitations agricoles
traditionnellement versées dans la pratique de la céréaliculture.
A l'instar des autres régions du pays, la
wilaya de Aïn Témouchent s'est inscrite dans cette nouvelle dynamique et se
considère partie prenante de cette offre qu'il faut saisir sans tarder.
Coutumière à organiser des journées d'information et de vulgarisation agricole,
Aïn Témouchent veut tenter l'expérience au niveau de quelques exploitations.
C'est grâce à l'apport technique et à l'appui à la production que développent
cycliquement les instituts techniques des grandes cultures céréalières et du
système d'irrigation et de drainage, que des échantillons testés ont été
choisis pour expérimenter l'irrigation d'appoint sur des parcelles de céréales
à Aïn El-Arbaa, Hammam Bouhadjar et Aïn Témouchent.
A vrai dire, l'année 2008-2009 a été la
plus pluvieuse (556 mm au 28/03/2009) des 35 dernières années. En effet, 8
petits barrages affichent le plein cette année. L'autorité agricole, en étroite
collaboration avec la profession et les deux instituts cités plus haut, peut
d'ores et déjà mener un recensement des agriculteurs favorables au lancement et
à la généralisation de l'expérience. Au moins 800 ha de terres arables
entourant les points d'eau d'appoint peuvent faire l'objet d'un ciblage. Mais
il serait bénéfique de réaliser des périmètres d'irrigation appropriés selon
les nouvelles techniques usuelles. Pour mener sa politique dans le domaine, le
ministère doit impérativement mettre les moyens de sa politique dans ce créneau
porteur.
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Posté Le : 01/04/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : Belhadri Boualem
Source : www.lequotidien-oran.com