Aïn Temouchent. Les jeunes promoteurs se fâchent Actu Ouest : les autres articles

Une quarantaine de jeunes promoteurs dans le cadre de l'ANSEJ ont protesté contre la non-libération de la première tranche du crédit qui leur permet de commencer l'exécution de la première étape de leur investissement.
Jeudi après-midi, une quarantaine de jeunes promoteurs dans le cadre de l'ANSEJ se sont regroupés devant le siège de la wilaya. Encadrés par leur association (ASIJ), ils attendaient l'arrivée de leurs camarades de toutes les communes de la wilaya. Ils étaient là pour protester contre la non-libération de la première tranche du crédit qui leur permet de commencer l'exécution de la première étape de leur investissement: «Cela fait quatre à six mois pour les uns et les autres depuis que nos projets ont été reconnus éligibles au soutien de l'ANSEJ et que les banques ont accepté d'accorder leur financement. Mais ces dernières ne peuvent rien libérer tant que les 30% du montant de l'investissement, soit 29% au titre de l'ANSEJ et 1% par apport personnel, ne sont pas versés par l'ANSEJ aux banques.
Cela fait des mois que, de semaine en semaine, l'antenne de l'ANSEJ nous fait des promesses que cela allait être réglé». Un autre interlocuteur réagit: «Voyez-vous, l'équipement que nous projetons d'acquérir risque d'une part de ne plus être disponible ou qu'un équipement comparable soit importé, cela est fréquent. Dans les deux cas, il va falloir recommencer le parcours du combattant pour réajuster le dossier administratif. Ainsi, nous allons subir une perte de temps et continuer à endurer le manque à gagner dont nous sommes actuellement victimes. Plus grave, même si l'équipement ciblé demeure le même, c'est les prix qui, comme toujours, risquent de grimper au-delà de 2011. Et, là, ce sera l'étranglement». On apprend des protestataires qu'ils sont en fait 250 à attendre le bon vouloir de l'ANSEJ: «Vous savez, il n'y a qu'à Témouchent que ce problème existe !
Dans les autres wilayas nous avons des contacts qui nous assurent que le blocage que nous subissons n'existe pas. Et puis, on nous demande, en cas de commande passée avec les 30%, pour ce qui est des véhicules, de le rapporter lui ou la carte jaune (carte grise provisoire délivrée par la douane) pour qu'on nous libère les 70% restants. Connaissez-vous un concessionnaire qui accepte de vous faire propriétaire d'un bien sur le versement d'un tiers du montant à débourser'» Enfin, l'un des jeunes de regretter que l'ANSEJ n'ouvre ses portes que le matin. Cela, nous le savions, le matin étant consacré à la réception des dossiers et l'après-midi à leur traitement. Il n'en reste pas moins vrai que cette organisation du travail nous a empêché de recueillir le point de vue de l'ANSEJ quant aux plaintes enregistrées. La porte était hermétiquement close. Nulle réponse aux tambourinements ni aux appels.