Aïn Témouchent: Les héritiers de Aïssa Messaoudi prennent la relève

L'histoire est le déroulement de la vie. Elle décrit les faits événementiels et raconte leurs séquences dans les détails. Elle imprime les générations de tout ce qui les touche et suscite en elles des devoirs de mémoire. La commémoration du 47e anniversaire du recouvrement de la souveraineté de la radio et la télévision algériennes est un événement double célébré ce jour mercredi 28 octobre par la radio d'Aïn Témouchent qui a su lui donner son cachet caractéristique sur les plans médiatique et historique. Le bouquet de journalistes, femmes et hommes, oeuvrant inlassablement depuis mars 2008, date de la mise en route de la radio de Aïn Témouchent, a le mérite d'être les descendants de Aïssa Messaoudi, le premier directeur de la radio et la télévision algériennes. L'héritage est comble de souvenirs glorifiant l'histoire des deux chaînes. Mohamed Allem, l'actuel directeur de la radio Aïn Témouchent depuis quelques mois, est fier d'être dans la wilaya où est né Aïssa Messaoudi, l'homme de M'saada, une localité relevant d'El-Malah, ville qui a enfanté le chahid Kada Berraho dit l'horloger de Rio (diminutif de Rio Salado). Au début de l'indépendance, note-t-il, il n'y avait que trois chaînes de radio, présentement elles sont 50 radios dont trois spécialisées dans la thématique. Ce géant saut caractéristique révèle que ce qui a été investi dans ce domaine mérite d'être cité car ce qui détient l'outil de l'information, dans le temps et dans l'espace, aura certainement des impacts positifs sur l'ensemble des activités des autres secteurs économiques. Le réseau de communication est représentatif et pratiquement l'ensemble des wilayas y sont dotées. Selon Mohamed Allem, à Radio Aïn Témouchent, plusieurs sommités qui ont rehaussé très haut l'étendard de nos chaînes, telles que Mohamed Chelouche (journaliste et directeur adjoint du PDG), Salah-Eddine Mokrani (en retraite), Ali Arab (journaliste et acteur radio) sont invités pour une émission dans laquelle seront débattues les questions liées à l'événement et le devenir de la profession d'une manière générale. La table ronde opposera l'expérience de ceux qui ont bâti la radio et les jeunes pousses, épris de dévouement et d'abnégation et décidées à aller de l'avant pour donner une meilleure prestation du service public qui doit subir une mutation selon les exigences de l'heure et les sollicitations du grand public.