Nombre de Témouchentois se sont demandés comment a-t-on pu scolariser l'équivalent des élèves inscrits en 1ère année primaire, sachant tout autant l'indisponibilité des locaux et la difficulté à mettre en place l'encadrement nécessaire.
A la direction de l'Education, la réponse est toute simple : Etant donné que l'enseignement primaire ne couvre plus que cinq années de scolarité, les locaux et les enseignants affectés auparavant à la 6ème année primaire ont été affectés au préscolaire. De la sorte, s'expliquerait le singulier empressement du ministère à faire passer en 1ère AM tous les « résidus » de la 6ème année primaire appelés à doubler. Mais petit bémol par rapport aux déclarations du ministre, à la DE l'on avance juste une prévision de 80% d'inscription, soit 4 500 inscrits, à raison de 30 élèves par classe, cela en fonction du nombre de locaux disponibles. Le plein ne pouvait être réalisé, explique-t-on, parce qu'une partie des locaux du primaire a été mise à la disposition du moyen afin d'accueillir le sureffectif engendré par le passage à outrance à partir de l'ex-6ème année.Ainsi, tant à Béni-Saf, à Sid Safi, à El Maleh, à Hammam Bou Hadjar qu'à Oued Sebbah, il a été réquisitionné une école alors qu'à Terga 9 salles de classe l'ont été. Il se pose alors la question de la qualité de l'encadrement qui aura à s'occuper d'une tranche d'âge qui diffère du tout au tout de celle qui commence sa scolarité à l'âge de 6 ans, la première étant encore au stade de l'acquisition, l'autre débutant la suivante, celle de l'enseignement/apprentissage.CarencesÀ questionner inspecteurs primaires et directeurs d'écoles, l'on apprend d'une part que les enseignants concernés par le préscolaire n'ont bénéficié tout au plus que de trois journées de recyclage pour une pédagogie basée essentiellement sur des activités censées installer les capacités intellectuelles en vue d'aborder les apprentissages fondamentaux, ce qui installe le maître dans un tout autre rôle et lui impose une démarche à l'opposé de tout ce qu'il sait faire. L'on découvre également que les chiffres qui nous ont été livrés par la DE à propos du nombre d'inscrits en préscolaire sont tout à fait fantaisistes pour ne pas dire plus.En effet, le préscolaire n'a été nullement généralisé au regard du taux de 80% puisqu'en certaines écoles où des salles sont disponibles, la carte scolaire n'a rien prévue. De la sorte, certaines sources crédibles donnent à peine 50% de taux des inscrits en préscolaire. Pis, dans les centres urbains pourtant plus favorisés que les zones rurales, au regard du nombre de classes ouvertes pour ce cycle, le recours au fameux piston a été de rigueur pour obtenir une place à son enfant.
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Posté Le : 13/09/2008
Posté par : sofiane
Ecrit par : M. Kali
Source : www.elwatan.com