Aïn Témouchent: Les étudiants face au problème du transport

Le transport universitaire se pose avec acuité à Aïn Témouchent et les premiers sondages recueillis auprès des étudiantes et étudiants ne sont guère encourageants et suscitent des préoccupations urgentes qu'il faut prendre en charge sans tarder. «La vapeur a failli déborder du vase en effervescence», disait avec ironie un étudiant qui malgré son bon vouloir de se lever tôt, il arrive toujours en retard. Et des professeurs sans se soucier du calvaire que vivent les étudiants quotidiennement «ne tolèrent pas les retards et menacent les retardataires récidivistes de les renvoyer», s'indigne un autre de Hammam Bou-Hadjar qui craint d'être exclu du module après trois absences qu'il ne peut justifier dans des circonstances pareilles.

 Ceux qui ont donné des engagements à l'administration pour régler le problème du transport sont interpellés d'une manière incessante car l'effervescence risque de se transformer en action, voire en mouvement de grève, comme l'a si bien dit un étudiant d'une manière explicite à l'une de nos consoeurs, ce mercredi matin. Cependant, le syndicat, en l'occurrence le SNT, ne s'est pas senti partenaire à plein droit dont le devoir est de venir soulager le problème du transport. L'on parle de trente bus qui vont être mis à la disposition du centre universitaire pour transporter les étudiants. Ces déclarations faites sur les ondes de la radio locale de Aïn Témouchent ne sont pas tombées dans l'oreille d'un sourd, mais elles ont été bien captées et distillées par l'autorité universitaire, les parents et les étudiants. L'après-Aïd doit être vu comme le début du dénouement du problème du transport et ceux qui se sont engagés seront obligés de revoir leur copie.