Construit au milieu des années 1990, le
complexe abattoir avicole CAA) d'Aïn El-Kihel, dans la wilaya d'Aïn Témouchent, est resté fermé à ce jour. Lors de la dernière
session plénière d'été de l'APW d'Aïn
Témouchent, les informations fournies, séance tenante,
n'ont pas arrêté la date de son entrée en production. D'après M. Nasri Hamid, DSA, « il le sera
avant le mois de Ramadhan ». Et selon M. Aïdouni, président
de l'association des aviculteurs, « le coup d'envoi est prévu à partir du 05
juillet ». Qui des deux responsables devait actualiser ses données ? Cependant,
Mme le wali Nouria Yamina Zerhouni fait de l'ouverture du CAA, une affaire
particulière qu'elle veut régler sans tarder, va-t-elle réussir là où ses
prédécesseurs ont balbutié ? Selon des observateurs, le propriétaire du
complexe affiche une nette volonté de vouloir faire fonctionner l'abattoir.
Cette volonté a été stimulée par les
aménagements effectués à l'intérieur et à l'extérieur, y compris les travaux de
raccordement aux divers réseaux publics et ceux liés à la voirie et à
l'éclairage. D'une capacité de 3.000 poulets /heure, selon M. Aïdouni, le CAA exige 24.000 unités/jour, une production
qui nécessite la mise en Å“uvre de plusieurs fermes avicoles disposant de
batteries de poussins industrielles, en mesure de satisfaire les conditions de
rentabilité et les frais d'exploitation.
Comment l'Oravio
compte arriver à résoudre ce problème assez délicat qui était à l'origine de
divergences non des moindres et au cÅ“ur des débats ayant alimenté les séries de
réunions durant les mandats des trois walis qui se sont succédé à la tête de la
wilaya d'Aïn Témouchent ? En
attendant de créer un vaste réseau de partenaires avicoles intra ou extra muros,
l'Oravio, pour un premier temps, se verra dans
l'obligation d'acheminer l'essentiel de sa production propre dont elle dispose
dans les wilayas limitrophes. Cela va se faire au détriment d'autres abattoirs,
certainement. Le plus important est que l'amorce aura lieu et c'est ce
qu'attend avec impatience l'observateur. Selon M. Aïdouni,
la formule préconisée est triangulaire avec en premier, l'apport de l'Oravio en matière de poussins, d'aliments et de produits
vétérinaires avec en sus l'accompagnement et le suivi technique. Le second
partenaire de la triade représente la part de l'éleveur qui doit s'intégrer à
la démarche arrêtée et à la mise à la connaissance de l'autorité de wilaya et
de la profession. Enfin l'Oravio se chargera de la
collecte et du transport de la production.
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Posté Le : 06/07/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Belhadri Boualem
Source : www.lequotidien-oran.com