Les semaines culturelles organisées par des
wilayas du pays à Aïn-Témouchent défilent une à une, comme les grains d'un
chapelet dans la main d'un fidèle qui les fait circuler entre ses doigts. Après
les Ouarglis qui ont brillé par leurs prestations durant la période du 03 au 08
juillet, viennent leur emboîter le pas les troupes de la wilaya de Mila, qui
doivent séjourner dans la wilaya de Aïn Témouchent du 10 au 16 du mois courant.
Pour sa part, M. Djamel-Eddine Salhi, wali
de Mila, estime que «les échanges culturels entre les différentes régions du
pays constituent véritablement une source de l'unité nationale et de
rapprochement dans un environnement concurrentiel à même de pousser vers le
meilleur et l'idéal, devant à coup sûr libérer les capacités de créativité»,
lit-on dans un petit fascicule de présentation de la wilaya de Mila.
Tandis que M. Aziz Amar, le commissaire du
festival culturel local et des arts populaires de Mila, qui a conduit la
délégation et agissant au nom de M. Salhi, a, lors de l'ouverture de la semaine
culturelle hier, en présence du wali de Aïn-Témouchent, M. Mohamed Bouderbali,
a insisté sur le fait qu'il «faut donner à la chose culturelle une dimension
économique au moyen de ce que recèlent les régions comme patrimoine culturel et
civilisationnel» à travers les âges et les espaces.
Peuplée de 775.300 habitants, Mila,
composée de 13 daïras et de 32 communes, s'étend sur une superficie de 3.480
km². Le visiteur des stands se trouve séduit par la variété des expositions
touchant l'ensemble des activités culturelles culinaires, artistiques et petits
métiers du terroir. Les ingrédients et la matière première restent identiques
mais chaque wilaya a des touches propres et particulières qui la distinguent
des autres.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 15/07/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : Belhadri Boualem
Source : www.lequotidien-oran.com