Aïn Témouchent : les céréaliers réclament une révision du prixActu Ouest : les autres articles

L'UNPA réitère la demande de révision du prix d'achat du quintal de céréales livré à la CCLS. Les prix en cours datent de 2008 alors que les prix des intrants, des travaux agricoles et de la main-d''uvre ont augmenté.Bien que le lancement des semailles soit retardé par l'absence de précipitations, leur lancement officiel devait correspondre au 1er octobre, Du côté des céréaliculteurs, la bonne humeur est de mise. A ce jour, ce sont 70% des terres qui ont été labourées selon une estimation des services agricoles (DSA). Du côté de la chambre de l'agriculture comme de l'UNPA, généralement insatisfaits, on ne déplore rien qui vaille la peine de se fâcher avec la DSA.
Selon les échos que renvoient les agriculteurs, il n'y aucune anicroche dans les livraisons de semences et d'intrants alors que les demandes de crédits Rfig, en augmentation annonce-t-on, sont traitées avec la célérité nécessaire. La campagne agricole 2012/2013 a été si bonne avec quelques pics de plus de 50q/ha que cette année on s'attend à une augmentation de la superficie emblavée. Elle atteindrait 125 000 ha toutes cultures céréalières dont 106 pour les blés, l'orge et l'avoine alors que quelques années plus tôt la totalité ensemencée tournait autour de 100 000 ha.
Cette hausse est due en partie à l'arrachage du vignoble en raison d'une politique non déclarée du ministère de l'Agriculture d'éradiquer cette spéculation. Elle s'explique également par la diminution de la jachère, les fellahs recourant aux engrais pour redonner du tonus au sol, ce qui n'est pas recommandé, la recherche du profit s'accomplissant dans ce cas au détriment d'une agriculture raisonnée. Du côté de l'UNPA, on réitère la demande de révision du prix d'achat du quintal de céréales livré à la CCLS. A cet égard, on indique que les prix en cours datent de 2008 alors que les prix des intrants, des travaux agricoles et de la main-d''uvre ont augmenté. On revendique que les 4 500 DA pour le blé dur, les 3 500 pour le blé tendre et les 2 500 pour les orges passent tous au double.