Aïn Témouchent: Les autorités évaluent les dégâts et priorisent les actions à mener

Les premiers bilans faits par les services habilités des secteurs du BTPH, de l'agriculture, de la Protection civile et des forces de sécurité devraient faire l'objet d'une lecture approfondie par le comité de wilaya de Aïn Témouchent, chargé du suivi et d'évaluation des dégâts générés par les inondations survenues la semaine écoulée. Le gouvernement algérien, déjà très attentif à ce que rapporte quotidiennement la presse à propos de la baisse des cours et les pronostics d'un baril de pétrole à 40 dollars, une prédiction (ou prévision?) faite par Mourad Benachenhou, est censé répondre en urgence aux doléances et préoccupations des populations vulnérables des zones endeuillées par la calamité naturelle qui a ébranlé, outre la wilaya de Aïn Témouchent, plusieurs wilayas du pays, au nord comme au sud et à l'est comme à l'ouest. L'état des lieux est fort inquiétant et leur désastre n'est point à montrer.

Des contrées reculées et loin des feux de la rampe devraient être prises dans les comptes du comité de wilaya notamment celles de la M'leta situées aux voisinages des cours d'eau et près de leurs exutoires. Les pertes causées à l'agriculture et au cheptel ovin, bovin et avicole ne doivent pas être omises des rapports des commissions de suivi et d'évaluation. Le fonds contre les calamités agricoles devrait, en toute vraisemblance, participer à la prise en charge des dégâts occasionnés pour peu que des dossiers soient bien renseignés et ficelés. De prime abord, face à une ampleur du désastre causé aux biens, aux infrastructures routières, aux cours d'eau, aux ouvrages d'art, aux terres agricoles, le gouvernement algérien, en égard à la situation financière qui prévaut et les craintes de chute des cours, va certainement prioriser les actions à financer au titre des projets à lancer en urgence, aussi il est judicieux de commencer par les opérations qui cadrent avec les préoccupations nationales.