Les élus de l'APW de Aïn-Témouchent ont passé cette semaine leur premier test avec l'autorité de la wilaya et les membres de l'exécutif, lors des travaux de la session plénière qui ont duré plus de neuf heures. Les deux parties savent maintenant avec qui elles vont s'entretenir pendant cinq ans au plus. Les daïras de Hammam-Bouhadjar et de Aïn El-Arbâa ne figuraient pas dans les préoccupations majeures soulevées par les élus, alors que leurs assemblées étaient représentées. Faut-il comprendre que les représentants des dites daïras n'étaient pas bien préparés ce jour-là ? La part du lion a été arrachée par les élus des daïras de Oulhaça et Béni-Saf dans les interventions. Cela dépend des initiatives des élus locaux formulées sous forme de doléances et de propositions aux membres de l'APW pour les poser et les proposer en vue de les concrétiser en actions. La question centrale posée par un élu de la daïra de Béni-Saf, qui a suscité l'intervention du wali pour donner des éclaircissements, est l'impact sur l'environnement et la santé publique du futur projet d'aluminium actuellement en phase d'étude. Savoir faire cohabiter l'industrie et le tourisme balnéaire est ce qui est envisagé. Mais le wali ne s'est pas gêné pour proposer aux élus de l'APW la présentation du projet par le bureau d'étude étranger actuellement en oeuvre et ceci pour lever tout équivoque et rassurer tout le monde. L'on ne sait pas si les élus vont se contenter des explications fournies ou s'ils vont demander la présentation de l'étude du projet, une fois la phase impact sur l'environnement achevée. Aussi, la question liée à la pollution des nappes phréatiques, à la gestion des askarels et les dangers qu'ils peuvent générer a été soulevée. Le directeur de l'environnement s'est contenté de répondre à la deuxième partie de la question en relation avec les askarels qui, selon lui, sont bien entreposés et bien surveillés là où ils sont, en attendant la réalisation d'un centre d'enfouissement conçu à cet effet, sans donner trop de détails à ce propos. Les zones d'expansion touristique et le foncier y afférent ont fait l'objet d'observations de la part des élus qui s'interrogent pour savoir où réside réellement le problème pour débloquer la situation du foncier. Le wali a avoué que le foncier touristique est du ressort de l'ANDT, qui n'a pas fait les efforts nécessaires à cet effet.
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Posté Le : 06/04/2008
Posté par : sofiane
Ecrit par : Belhadri Boualem
Source : www.lequotidien-oran.com