Aïn Témouchent Les affaires religieuses en bonne foi

Très satisfait des réalisations et des efforts louables entrepris dans son secteur, le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, monsieur Bouabdellah Ghlamallah, a dit lors d'inaugurations de mosquées et du siège de la direction de wilaya d'Aïn Témouchent, «nous étions marginalisés et sommes devenus une administration dans le sens propre du mot et faisons partie de l'Etat» comme les autres secteurs. Le wali d'Aïn Témouchent, Monsieur Bouderbali Mohamed, a, quant à lui, mis en exergue «l'évolution qu'a connu le secteur des affaires religieuses dans la wilaya». Le centre culturel islamique (CCI) d'Aïn Témouchent qui s'étend sur une superficie de 2.500 m² est un chef d'oeuvre conçu selon une architecture arabo-musulmane avec une salle de conférence, une aire de lecture, une autre d'exposition et une partie centrale réservée à l'administration, le tout est agencé par une rotule donnant accès à tous les niveaux et toutes les directions. Estimé à 27.700.194,60 DA, le CCI nécessite une autre rallonge ramenant l'enveloppe initiale à plus de 40.000.000 DA. Le ministre, s'entretenant avec le wali et le D.P.A.T., a jugé utile d'introduire une fiche de réévaluation du projet lors de l'arbitrage prévu le 10 mai prochain. Par ailleurs, monsieur Ghlamallah a axé son registre sur l'investissement qu'offre la caisse de la zakat. L'enveloppe globale, réalisée en 2007, est de 7.033.620,00 DA contre un montant de l'ordre de 4.839.180,00 DA enregistré en 2006 soit une hausse de 31,19 % de plus. En somme, 27 jeunes ont reçu des crédits variant entre 100 et 300 mille dinars, des prêts sans intérêts, remboursables par les jeunes promoteurs une fois leur entreprise entrée en production ou en exploitation selon l'activité choisie. Bien que en hausse d'année en année, la zakat est très peu usitée dans la wilaya d'Aïn Témouchent sous la forme préconisée par le ministère des Affaires religieuses. Un grand travail reste à faire en direction des citoyens aisés, des hommes d'affaires, des sociétés, des entreprises et autres. Ce qui a été collecté par rapport à la réalité du terrain est infime et insignifiant.