Lors d’un conseil de l’exécutif de la wilaya d’Aïn Témouchent relatif à la préparation de la saison estivale, l’assistance avait abordé la question liée «au séjour chez l’habitant», une formule augmentant d’année en année et qui suscite inquiétudes et préoccupations pour les gérants des hôtels, complexe thermal et résidences touristiques et balnéaires de Rechgoun, Béni-Saf et Terga. Quelques années auparavant, cette formule était privilégiée au niveau des plages agglomérées et des villes côtières telles que Béni-Saf, Rechgoun, Terga, Bouzedjar. Cette vocation a pris une allure phénoménale, de telle sorte que l’ex-wali avait, lors d’une rencontre similaire, proposé à la directrice des impôts de faire payer des taxes aux propriétaires de cabanons cédés en location durant la saison estivale. Mais la réflexion a buté sur plusieurs considérations d’ordre règlementaire et législatif et fut alors abandonnée par la suite. La nécessité d’imposer des taxes était dictée par le fait que les collectivités locales entreprennent, chaque année, des travaux de rénovation et de réfection de V.R.D et autres équipements et il paraissait aux yeux des pouvoirs publics évident que les bénéficiaires des prestations contribuent pécuniairement à l’amélioration du cadre de vie. Avec le désir avéré des populations du sud de passer des vacances d’été au nord au bord de la mer ou à quelques kilomètres du littoral témouchentois, et eu égard aux facilités qu’offre le «séjour chez l’habitant», notamment du point de vue des moyens financiers (10 fois moins cher que dans une résidence touristique classée).
L’on constate cette saison que les villes de l’intérieur, situées à un rayon de 30 km de la mer, sont également prisées par les gens du sud voyageant en famille. En clair, cette nouvelle formule, de par ce qu’elle offre de facilités citées plus haut, est en accord également avec le train de vie des populations du sud dites conservatrices. Chacun trouve donc son compte, pourvu qu’il se sente à l’aise et loin de chez lui pour oublier un tant soit peu les affres des grandes chaleurs et pour se préparer dès septembre à la rentrée sociale.
Posté Le : 17/08/2006
Posté par : hichem
Ecrit par : Amir N.
Source : www.quotidien-oran.com