Promouvoir les investissements dans le secteur de la pêche, encourager les opérateurs algériens à acquérir de nouvelles unités de pêche plus performantes pouvant faire des opérations hauturières et favoriser l’exportation de produits halieutiques, tels sont les grands objectifs fixés que les responsables concernés ont développés lors de la visite du wali de Aïn Témouchent effectuée ce dimanche au port de Béni-Saf.
Il ressort des explications fournies que la flottille est passée de 185 embarcations en 2001 à 335 unités, tous tonnages confondus, en 2006. Pour les deux horizons repères, la production est passée de 8.682 à 18.896 tonnes/an.
C’est la récolte comptabilisée au niveau des deux ports, mais l’on doute fort que celle produite par les sociétés mixtes (Abibas, Alismar, Malakafishing, Alespa et Suralep) soient incluses dans le compte global des statistiques présentées au représentant du gouvernement. Au titre du programme de soutien à la relance économique (PSRE) 2001-2004, la flottille s’est renforcée d’un palangrier, de 6 chalutiers et de 2 sardiniers pour un montant global de 954.219.500 dinars. La subvention de l’Etat pour l’ensemble du parc est de 192.983.960 dinars. Elle représente 20% du montant global. L’impact socio-économique attendu, une préoccupation soulevée par le wali, est de 120 postes de travail, s’agissant d’emplois permanents ou vacataires. La formation, un segment central pour tout développement du secteur, a été le point essentiel discuté avec le D.G. de l’entreprise de gestion du port de Bouzedjar, qui a insisté sur la nécessité de la mise en stage des marins pêcheurs dans les écoles de Mostaganem, Oran et Béni-Saf. Sur ce plan-là, la wilaya de Aïn Témouchent est désormais en tête avec un effectif formé de pas moins de 1.000 élèves stagiaires durant ces dernières années. Son homologue de l’EGPP de Ghazaouet a relevé que les grands aménagements opérés au niveau du port de Béni-Saf permettent un accostage supplémentaire de plus de 80 chalutiers. Pour l’heure, la capacité d’accostage est de 280 embarcations, tous tonnages confondus. Les statistiques avancées indiquent que la population des marins pêcheurs actifs est de l’ordre de 3.500, dont 1.200 environ en emplois directs et 2.300 en emplois indirects générés par l’environnement immédiat gravitant autour des infrastructures portuaires.
Interrogé sur l’ampleur des investissements mis par l’Etat dans le secteur, avec le renforcement de la flottille, sans pour autant que les prix du poisson baissent, le DG de l’EGPP estime que cela est dû au mauvais temps ayant sévi durant l’été.
Posté Le : 19/09/2006
Posté par : hichem
Ecrit par : Amir N.
Source : www.quotidien-oran.com