« Le rêve des marionnettes», cette nouvelle
pièce théâtrale est l'Å“uvre de Hassan Tounsi de «Masrah Ellaïl» de Constantine.
La générale a été présentée ce dimanche au public témouchentois et a eu pour
cadre la salle de spectacles de la maison de la culture.
A travers cette Å“uvre, l'auteur veut
plonger le monde de l'enfant dans celui des rêves à même de développer chez lui
l'imagination, de l'inciter à la développer et promouvoir ses capacités
intellectuelles, l'amenant par la suite à ne pas être seulement un spectateur
consommateur mais un commentateur et un créateur de pensées.
Selon le compositeur que l'on a accosté
après la présentation de la pièce «Le rêve des marionnettes», le problème ne
réside pas au niveau du texte, et ce n'est pas ça qui manque, mais il demeure
au rang des techniques usitées et de leur fonctionnalité notamment.
Les techniques nouvelles s'intéressent
principalement aux manipulateurs qui, naguère, ne paraissaient pas et les
poupées étaient manipulées sans que le spectateur arrive à deviner exactement
qui est réellement derrière les mouvements des marionnettes. Le public des
poupées est de plus en plus fidèle car le théâtre des marionnettes est sans
cesse attractif et connaît des mutations tant sur le plan de la forme que celui
du contenu. Cette nouvelle tendance tend à révolutionner la pratique et
l'exercice du théâtre qui intéresse aussi bien les enfants que les adultes.
Invité à se prononcer sur le devenir du théâtre des marionnettes, monsieur
Tounsi estime qu'il faut élargir le champ de la compétition aux troupes arabes
et européennes. D»après la fraîche expérience de sa troupe, un travail a été
fait en partenariat avec une troupe française. Ce premier essai a été
bénéfique, selon lui, sur le plan technique et beaucoup de moyens modernes ont
été employés.
L'introduction dans la même pièce de
plusieurs marionnettes animant les séquences de deux textes, l'un chinois et
l'autre algérien, est une autre dimension et un nouveau créneau de prospection
qui demeure encore expérimental en Algérie mais qui commence à avoir ses
postulants et ses défenseurs. Chahinez, qui n'est qu'une comédienne du théâtre
régional de Constantine, joue superbement avec la troupe «Le théâtre de la
nuit». Sortant de l'Ecole des beaux-arts, elle compte s'investir dans ce
domaine assez attractif qui permet le développement de l'imagination chez
l'enfant.
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Posté Le : 08/06/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : Belhadri Boualem
Source : www.lequotidien-oran.com