Lancé en juin 2015, le projet de réalisation d'un parc citadin inclus dans le plan d'aménagement du P.O.S. sud-est de la ville d'Aïn-Temouchent semble dans l'impasse en raison des restrictions budgétaires imposées par l'Etat. Pourtant cet équipement public ne figure pas sur la liste des projets gelés au nombre de sept (07) après le dégel de plusieurs autres par l'actuel wali. La phase 1 dite de «terrassements» du projet étant achevée à 98%, le reste des travaux connaît un ralentissement faute donc de soutiens financiers.S'étendant sur une superficie de 11 hectares, le futur parc citadin a bénéficié au départ d'une enveloppe d'un montant réévalué de 150 millions de dinars à l'indicatif du secteur de l'environnement, probablement avant que n'intervienne la décision de son gel. Sa réalisation, selon le programme tracé par les autorités locales, se déroulera en trois phases. Le lot 1, comme souligné, est presque terminé pour ce qui est de la partie terrassement qui comprend le réseau de voirie et les poteaux d'éclairage. Elle a été confiée à la Sarl Avenir Building (Oran). La seconde opération, en fait la plus importante, devrait toucher les travaux de viabilisation, le lac artificiel, les travaux techniques de végétation, les constructions et équipements et c'est à l'entreprise Nahas de Sidi Bel-Abbès qu'échut cette hypothétique mission entravée par l'insuffisance du budget accordé au projet. Le troisième module concerne l'érection d'un mur de clôture qui est, quant à lui, en voie de finalisation. L'ensemble du projet est piloté par le bureau d'étude spécialisé Green Hill basé à Tlemcen dont l'action est désormais tributaire de l'appel à participation qui désignera l'investisseur privé intéressé par le projet. Il s'agira pour ce dernier, grâce à un suivi régulier et rigoureux, de mener à bon port cette infrastructure qui constituera, à n'en pas douter, un précieux acquis pour toute la wilaya au plan des loisirs, outre son cachet écologique. L'unique destination en la matière reste pour l'instant le parc d'attraction situé sur l'avenue du 1er-Mai au milieu d'un quartier résidentiel du centre-ville. Il a été concédé par l'ancien wali à un privé sur la base d'un cahier de charges assez discutable. Une possible intégration de cette structure connue sous le nom de Manège au sein du parc citadin est envisageable. Elle permettrait de décongestionner l'endroit actuel situé à proximité du lycée cheikh eEl Bachir el Ibrahimi et d'y projeter à sa place la construction d'un complexe sportif couvert en charpente métallique, sachant que le sol dans ce périmètre urbain est réputé argileux et nécessite, par conséquent, des constructions légères.
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Posté Le : 22/04/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Saïd Mouas
Source : www.lequotidien-oran.com