Aïn-Témouchent: Le poids du pois chiche

Les professionnels des grandes cultures stratégiques reconnaissent que la wilaya d'Aïn Témouchent occupe, en toute vraisemblance, le premier rang national en matière de la pratique des légumineuses alimentaires dont le pois chiche est en première position. Les superficies ensemencées, chaque année, varient d'une saison à une autre et ne dépendent d'aucune logique culturale mais laissées, dirait-on au bon vouloir des fellahs et aux aléas divers. Depuis 1996, date de la tenue d'un séminaire national sur les légumineuses au complexe de Hammam Bou Hadjar, l'on a l'impression que les recommandations formulées n'ont pas été rehaussées à des niveaux décisionnels qui sont habilités à classer les zones témouchentoises, traditionnellement à vocation légumineuse, un classement permettant à l'autorité agricole de se prononcer quant à un éventuel programme spécial allant dans le sens de la concrétisation de grands projets agricoles. Le classement invite les départements centraux du MADR, les grands instituts de développement des végétaux, l'université et la profession à se concerter en vue de mettre en Å“uvre un programme global en mesure de prendre en charge tous les volets d'ordre cultural, financier, commercial et de management aidant à placer sur le marché des produits marchands, sains, compétitifs et concurrentiels sur les marchés nationaux et mondiaux.

 Il est temps de s'éloigner des politiques de demi-mesure car si les fellahs sur le plan de d'engagement à vouloir développer le pois chiche, leur volonté existe et fait foi dans le domaine de la création de variétés nouvelles ou la réhabilitation celles du terroir, la recherche scientifique accuse un retard réel. Et s'il y a un début prometteur à encourager c'est celui de la multiplication des semences.