Enclenché depuis peu, le plan Delphinecomprend 500 hommes issus de corps de sécurité et élargi aux gardes communaux,aux GLD, aux gardes-côtes et autres structures habilitées. En somme, cedispositif surveille jour et nuit le littoral de la wilaya d'Aïn Témouchent etfocalise de temps à autre ses efforts et moyens au niveau des points noirs etdes zones d'échouage, abris de pêche et plages non surveillées, fait-on savoir.Ledit dispositif, note notre source d'information est aidé dans ses missions derecherches au cas d'extrême urgence par la brigade qui dispose des moyenshéliportés. Lors de l'arrestation mardi dernier des 56 harragas à Chatt,Delphine a été mis en alerte générale avec l'appui des gardes-côtes des wilayasd'Oran, Tlemcen, Aïn Témouchent et Mostaganem.Ce dispositif sera nettement renforcé aprèsla création de la brigade de la police de frontière marine et l'ouverture duposte de douanes à Bouzedjar-Port. Aussi, les futures réalisations des Sûretésde daïra à Aïn El-Kihal et Oulhaça et la première Sûreté urbaine de Béni-Safcontribueront efficacement et d'une manière efficiente à la consolidation dumême dispositif.Cependant, étant donné que la wilaya d'AïnTémouchent dispose d'un réseau routier dense et très ramifié, avait noté lechef du groupement de la Gendarmerie, plusieurs zones névralgiques nécessitentun renforcement, un objectif déjà assigné. Parmi ces zones, l'on cite lesramifications routières non carrossables des communes de Oued Sebbah, SidiBoumediène, Tamazoura, Hassasna, Oued Berkeche, Aoubellil, Aghlal...D'ailleurs, c'est au niveau d'une ferme dans la commune de Aïn El-Kihal qu'aété découverte une véritable usine: un entrepôt spécialisé dans le stockage decâbles électriques téléphoniques et cuivre volés. 14 affaires ont étésolutionnées par la Gendarmerie nationale dont 8 en 2006 et 6 en 2007. Cesopérations de suivi se sont soldées par la récupération de 2.000 m de câblesélectriques. Les quantités non récupérées s'élèvent à 10.290 m et 15 qx decuivre. Généralement, cette marchandise très sollicitée est revendue dans lemarché parallèle ou écoulée via nos frontières au Maroc et à la Tunisie, entoute vraisemblance. Pratiquement, Aïn Témouchent constitue une autre frontièrequ'il faut surveiller davantage.
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Posté Le : 29/07/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : Belhadri Boualem
Source : www.lequotidien-oran.com