Algérie

Aïn Témouchent : Le logement à la traîne à Aïn El Arba



Tout comme à travers la daïra d?El Maleh, les chantiers des logements LSP et rural connaissent des arrêts et des retards pour le moins coupables. A cet égard, pour desserrer l?étau sur la demande et fournir quelque satisfaction à la population, le wali, en visite, a donné instruction pour mettre sur pied des commissions d?attribution des logements sociaux qui, eux par contre, sont soit achevés, soit en voie de l?être. D?aucuns se sont demandés pourquoi les programmes du LSP et du rural n?avancent pas, contrairement à ceux de l?OPGI. La réponse réside très certainement dans la multiplicité des tutelles sur ces projets et dans la dilution des responsabilités. En ce sens, ni les APC, ni la Daïra, ni la DLEP, ni la CNL, ni encore les bénéficiaires marginalisés n?y sont impliqués. Les points de satisfaction de la visite l?ont été sur les travaux d?amélioration urbaine, encore que là aussi, des faiblesses ont été constatées parce que les remarques et les doléances des habitants ne sont pas prises en considération. Concernant le LSP, les cas les plus graves apparaissent sur un projet de 82 logements à Oued Sebbah, encore au niveau des fouilles depuis une année. Aucun responsable n?a tranché la question des surcoûts du fait que la capacité portante du sol est faible et que cela nécessite des travaux supplémentaires. De même, à Arbal, localité frontalière de la wilaya d?Oran, un chantier de 10 logements ruraux est à l?arrêt depuis deux années, cela bien que les postulants aient versé leur quote-part. Le maire, pour sa part, a clairement affirmé au wali qu?aucun intervenant, tous présents dans la délégation, n?a voulu prendre en considération ses multiples interventions. Le directeur de l?agence foncière de wilaya a été sommé de ne pas laisser traîner les choses. De même, à Tamazoura, il a été pris à partie concernant le prix du mètre carré exigé des promoteurs, alors que celui des domaines est de moitié inférieur. A qui la faute ? Concernant l?amélioration urbaine et l?AEP, le cas le plus flagrant a été constaté à Saaïdia, village agricole implanté en pleine Mléta, mais où le mécontentement de la population s?est manifesté alors que des travaux y sont effectués dans le sens souhaité. Là encore, la faute incombe à l?absence de communication. Pis, le bureau de poste, fermé depuis longtemps, a été rouvert juste à l?occasion de la visite du wali. A Oued Sebbah, il a été relevé l?absence d?initiatives des autorités locales sur un aménagement de l?oued sur 600m/l. Son lit bétonné est devenu infranchissable à sec, l?agglomération étant alors désormais coupée en deux. Des instructions ont été données pour installer des passages pour les piétons comme pour les véhicules. De même, l?aménagement doit être complété sur les 250m/l qui n?ont pas été pris en charge par le projet. Quant aux instructions de portée générale, il a été rappelé pour une énième fois la nécessité de régler les problèmes administratifs afin de débloquer rapidement les fonds du CNL, de façon que les projets CNL et ruraux se concrétisent sans retard. Enfin, il est bien probable que revienne à la collectivité l?ex-siège de la justice de paix de Aïn El Arba, un siège datant de 1884, où officiait en tant que juge le président français Gaston Doumergue. Cet édifice, à l?architecture remarquable, donnant sur l?immense place de l?agglomération, est en train de dépérir, le siège du tribunal ayant été déplacé à Hammam Bou Hadjar, alors qu?aucune démarche sérieuse n?a été entreprise pour récupérer l?ex-siège au profit de la commune.
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