Aïn Témouchent: Le contrôle médical en question

Une récente réunion de concertation placée sous l'égide «Force de proposition» a regroupé au centre payeur de la CNAS de Aïn Temouchent le sous-directeur des prestations et des parlementaires sociaux dont les représentants de l'association des maladies chroniques et des retraités.

 Cette initiative a permis d'aborder, une myriade de préoccupations légitimes des compétences et des attributions locales. M. Benmaï Haddouche, président de l'association des diabétiques «s'est dit étonné de voir soumettre un malade chronique au contrôle médical». Aussi, il a estimé que «deux médecins affectés au centre de paiement n°1 ne suffisent pas pour prendre en charge tous les malades chroniques dont notamment les diabétiques, pour les personnes âgées et les retraités, il a été proposé de réserver des guichets pour eux». Cette doléance pourrait être prise en charge si toutefois l'administration opère des dispositions en fonction des moyens qu'elle détient. «Les malades chroniques, lance, Benmaï Haddouche, ne doivent pas se déplacer quand ils sont dans l'incapacité de le faire et par conséquent, il appartient à la CNAS de mobiliser l'assistance sociale pour aller les voir à domicile».

 Par ailleurs, le même orateur, déplore des comportements qu'affichent à l'égard des assurés, des agents du centre payeur. Et par conséquent, il a insisté lors de la réunion qu'il appartient à l'administration de faire de l'ordre dans la maison et pour ne pas mettre tout le monde dans le même panier, il a suggéré de badger le personnel pour qu'on puisse les connaître et les dénoncer en cas de négligences. Certes ce que demande le représentant des diabétiques va dans le sens de la rigueur et ce qui est exigé de prime abord mais l'administration doit renforcer le service du contrôle médical car il est aberrant que deux médecins puissent suffire à tous les malades chroniques. Gérer des dossiers de 38000 assurés n'est pas aisé quand l'on observe comment les agents opèrent dans les conditions actuelles qui ne sont point confortables.