Le tronçon du CW 34 reliant Aïn-Témouchent - Chaabat El Lehem pose véritablement de sérieux problèmes aux usagers
qui l'empruntent à longueur de journée. Il est devenu un point noir à haut
risque. Et il est inutile d'en délier les langues et d'en couler de l'encre car
ce n'est pas uniquement les usagers qui parlent sur ce problème mais les
autorités et les responsables locaux concernés ainsi que les services de
sécurité et la protection civile en savent davantage et ce point noir est
recensé cas prioritaire à traiter et à élaguer. Aujourd'hui, le besoin se fait
sentir encore plus car le CW 34 et son prolongement le CW 18 sont devenus la RN 108, un rehaussement qui en
dit long et qui prouve une fois de plus que cet axe a connu un trafic
considérable à l'origine de son classement en route nationale. Cependant, sur le
tronçon sus cité, la traversée opérée par l'entreprise de pose du grand
transfert gazier, reliant Oran à la frontière ouest, via les communes de Tamazoura, Oued Sabbah, Aïn El Arbaa, Hammam Bou Hadjar, Chaabet
El Leham, Aïn Témouchent…, est un danger imminent que d'aucuns n'ignorent.
La quasi-totalité des accidents survenus sur ce tronçon sont comptabilisés au
niveau de cette traversée. Il y a moins de deux mois environ, une équipe s'est
déplacée sur les lieux dans le but d'apporter des corrections à la mise en état
du corps de la chaussée, objet de fouille pour cause de passage de la conduite
de gaz, mais le travail a été mal exécuté. Pis encore, les usagers circulant
dans le sens Chaabet El Lehem-Aïn
Témouchent ont tendance à emprunter la partie de
gauche moins déformée et moins cabossée. Par mégarde quand les véhicules venant
des deux sens se croisent ou sur le point de l'être, plusieurs accidents se
sont produits à ce niveau. Il est aisé de quantifier le nombre d'accidents
survenus à ce point noir et facile de connaître les pertes en vies humaines et
matérielles. La liste risque d'être longue et l'on a tendance à voir que les
acteurs de l'environnement habilités sont concernés par le problème, mais aucun
d'eux ne se sent responsable. Faut-il indexer une association de protection des
usagers de la route de ne pas penser à ester en justice la partie qui, au lieu
de remettre en bonne et due forme la chaussée, a créé un obstacle avéré
dangereux et à l'origine de l'hécatombe cyclique ? Le mal est assez profond et
il l'est davantage quand on constate le peu de considération et de respect à
tous ceux qui ont perdu leur vie ou devenus handicapés. Qui interpeller dans
cette situation ? Et faut-il continuer à observer les choses avec légèreté et
inconscience ? Non bien entendu, et il faut agir sans tarder. Le rehaussement
de l'axe en route nationale (RN 108) est un premier pas vers les solutions
variantes à entreprendre pour corriger les insuffisances déjà soulevées par
plusieurs parties concernées. Et le dédoublement de la RN 108 avec des bretelles
d'évitement reste la meilleure variante à entreprendre.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 18/06/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Belhadri Boualem
Source : www.lequotidien-oran.com