Aïn Témouchent La zone industrielle réhabilitée

Le concours de plusieurs nivaux décisionnels et exécutifs situés à des paliers différents et multisectoriels a été, on ne peut plus clair, à l'origine de l'inscription d'opérations portant réhabilitation de la zone industrielle d'Aïn Témouchent. L'inscription entre dans le cadre d'un programme national initié par le ministère concerné en étroite collaboration avec les responsables concernés de la wilaya. L'aboutissement a eu lieu après les visites effectuées d'au moins deux ministres ayant un droit de regard direct sur les activités et les investissements dans les zones industrielles. En somme, une enveloppe de 217,9 millions de dinars a été allouée pour sa réhabilitation dont les travaux ont été achevés en juin 2007. Le bilan des réhabilitations de l'exercice 2007 élaboré par les services mandatés de la wilaya n'a pas abordé la situation actuelle qui y prévaut dans la ZI. Pour une meilleure exploitation de l'information afin de mener une lecture appréciable, il a fallu que le bilan ne se contente pas de donner des généralités. L'opinion que constituent les observateurs en relation avec l'environnement des opérateurs économiques, des décideurs à haut niveau et à l'échelle wilayale, est intéressée de savoir quel est le taux d'occupation de la ZI, pourquoi des investisseurs ont renoncé en cours de route à leur projet alors qu'ils avaient acquis des assiettes foncières et pourquoi d'autres opérateurs économiques ayant formulé des intentions pour s'installer se sont désistés? Une partie du panier des questions posées ci-dessus l'ont été formulées par un élu lors de la session plénière du 31 mars 2008. L'on est heureux d'entendre que le tissu de la ZI va prochainement recevoir de nouveaux investissements et l'on est également content d'apprendre qu'il est projeté la réalisation d'un centre de stockage des huiles et d'un second pour le gaz butane (taux de réalisation 10%), mais cela est resté au niveau des généralités ne permettant pas de situer les impacts socio-économiques des projets et leurs effets sur l'environnement et sur le reste des activités existantes et/ou en fonction. La curiosité scientifique pousse l'observateur à se poser des interrogations de ce genre qui sont légitimes à plus d'un titre.