Algérie

Aïn Témouchent : La ville perd un manager culturel Culture : les autres articles



Aïn Témouchent : La ville perd un manager culturel Culture : les autres articles
Le mouvement associatif culturel, les artistes ainsi que les hommes de culture de toutes les communes ont tous rallié la maison de la culture pour lui rendre un hommage appuyé, au cours d'une cérémonie qui a été organisée par eux au moment de son départ.
C'est la première fois qu'une telle unanimité se manifeste dans la reconnaissance des mérites d'un cadre du secteur de la culture quittant la wilaya. Ce n'est pas verser dans une quelconque flagornerie que de reconnaître que la promotion du directeur de la maison de la culture de Témouchent, Abdelali Koudid, au poste de directeur de la culture à Skikda, est amplement méritée. Le bilan de son passage à Témouchent témoigne pour lui. Créée en 2002, sans personnel chevronné et sous-encadré, la maison de la culture, avec son arrivée à sa tête début 2008, a été hissée de l'activisme sans lendemain qui la caractérisait jusque-là. L'activité culturelle a été dynamisée par l'investissement de plusieurs axes.
D'abord, celui des ressources humaines. De 21 à son arrivée, le personnel est passé aujourd'hui à 56 personnes, ce qui a réglé la question du sous-encadrement. Parallèlement, il a extrait ce personnel, de l'agent de sécurité au conseiller culturel, du rôle d'agent d'exécution routinier auquel il était jusque-là confiné. En manager culturel qu'il est, il a responsabilisé chacun autour de tâches et de missions. Par ailleurs, avec un équipement conséquent de la maison de la culture, il a doté chacun de moyens de matériels qui faisaient sévèrement défaut. Mais par- dessus tout, il a doté, ce qui est devenu une équipe, d'une méthodologie dans l'action, de façon à libérer les initiatives et donner un sens à l'action de chacun. Ainsi, progressivement, l'institution réorganisée s'est ouverte à toutes les potentialités culturelles et à tous les artistes et hommes de culture.
Dix ateliers ont été ouverts, drainant tous les amateurs de différentes disciplines artistiques. Des associations sont nées dans le sillage de l'activité relancée. Des pièces de théâtre sont montées, des groupes musicaux ont émergé dans d'autres genres que le asri et le raï dominant dans la région. Le jazz, le rock et diverses autres expressions ont fleuri. L'aide à l'édition et la promotion de la lecture n'ont pas été en reste. Au total, ce sont environ 350 activités qui ont été répertoriées chaque année. C'est dire qu'à l'instar de Tlemcen et d'Adrar où il est passé, Témouchent se souviendra en bien de Abdelali Koudid.


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