Algérie - Revue de Presse

Aïn Témouchent : La marionnette fait son festival national



Aïn Témouchent : La marionnette fait son festival national
Rabaissé dans notre pays au niveau d'un art mineur à l'opposé de l'actualité artistique mondiale, le Festival culturel national de théâtre de marionnettes (fcntm), lui est donc consacré pour le promouvoir. C'est Aïn Témouchent qui l'abritera après sa première édition à Chlef. Le fcntm se déroulera en deux volets : la compétition et celui dédié à l'animation de l'environnement. La manifestation s'apprête à accueillir près de 120 festivaliers, ce qui n'a pas été sans difficultés au regard des capacités d'hébergement qu'offre la wilaya. Trente représentations seront proposées en salle du 20 au 25 décembre et d'autres à l'hôpital au profit des enfants malades. Quatre représentations seront dites par un conteur, un hakaouati, qui interviendra au niveau de la bibliothèque de la wilaya au profit de ses petits lecteurs. Par ailleurs, le musée Ghandja de la compagnie Masrah Dik de Sidi Bel Abbès se déplacera à la maison de la culture de Aïn Témouchent. Il s'agit d'une collection de plus de 400 marionnettes provenant de plusieurs régions du monde. De même, deux tables rondes réuniront les festivaliers les 22 et 23 décembre pour un état des lieux du théâtre de marionnettes en Algérie et sur ses perspectives.Sur les 24 compagnies de théâtre, représentant 16 wilayas, ayant postulé pour la compétition, ont été retenus 10 spectacles de sept wilayas alors que cinq troupes ont été retenues en hors compétition. Le in se déroulera dans la maison de la culture avec deux représentations par jour. Le off aura lieu à Hammam Bou Hadjar et Béni-Saf, une manière de faire sortir le festival au-delà du seul chef-lieu de wilaya. Vingt représentations seront ainsi données par cinq troupes qui participent en hors compétition ainsi que par les troupes engagées dans le in. Un jury de cinq membres aura à départager les troupes en compétition. Présidé par le dramaturge, critique dramatique, écrivain et journaliste, Bouziane Ben Achour, ainsi que Aïssa Moulefera, homme de théâtre et du monde des arts de la scène, Khaled Belhadj, metteur en scène, comédien et plasticien, Zaâboubi Abderrahmane, scénographe et professeur à l'ISMAS et Tekfi un marionnettiste. Sept prix d'un montant total de 740 000DA seront décernés par le jury. Il y a celui du meilleur spectacle doté de 25 000DA, celui de la meilleure réalisation de 150 000 DA et du meilleur texte de 120 000 DA. Viennent ensuite pour 60 000 DA, le prix de la meilleure marionnette et du meilleur castelet. Enfin 50 000 DA seront remis pour le prix de la meilleure musique et le prix du jury.
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