AÏN TEMOUCHENT La gendarmerie nationale ouvre ses portes au public

S'ouvrir au grand public, être près de sespréoccupations et vouloir satisfaire sa curiosité, ses attentes et espérancesdans tout ce qu'elle fait maintenant et projette demain est le but recherchépar les journées ouvertes qu'a organisées le groupement de la gendarmerie de lawilaya d'Aïn Témouchent, ce mercredi 30 mai 2007. Cette ouverture fait partiede la politique d'information de proximité devenue un créneau essentiel quemènent les corps de sécurité de temps à autre, à l'endroit des citoyens de lawilaya d'Aïn Témouchent. Pratiquement le visiteur, poussé par la curiosité outenté d'y adhérer, trouve un panel d'informations relatives à tous lesdépartements-clés de la gendarmerie et qui concernent directement les voletsintéressant la population et surtout la catégorie des jeunes de 18 à 26 ans enmesure de faire carrière dans la gendarmerie. C'est ce qui a été présenté parle documentaire, un film retraçant l'évolution structurelle etorganisationnelle de la gendarmerie, partie maîtresse de l'armée de Libérationnationale. L'observateur sillonnant l'exposition est d'emblée tenté de laparcourir dans son ensemble. En somme, malgré les dispositifs mis en oeuvre etles moyens déployés, il est à constater que les délits et crimes sont en nettecroissance, d'année en année. Un fait expliqué par un officier au wali pendantla visite de l'exposition, d'où il ressort des explications que la catégoried'âges allant de 18 à 28 ans est la plus exposée au recrutement pour ces délitset crimes. La même observation est faite pour les délits causés aux biens publicset privés. Les chiffres sont passés de 109 cas enregistrés en 2005 à 122 en2006. Le fléau de la contrebande est aussi en hausse et constitue réellement undomaine face auquel toute la société civile doit se mobiliser pour lecombattre. Dire que les forces de l'ordre suffisent à elles seules est unleurre qu'il faut éviter absolument. L'hydre, sans cesse croissante, quereprésente la commercialisation de la drogue, toutes essences confondues,taraude les esprits et exige à ce que d'autres moyens plus appropriés soientmis en oeuvre. Les chiffres parlent d'eux mêmes et ne nécessitent aucun grandcommentaire pour les spécialistes. 1.807,726 kg de kif ont été saisis en 2006contre 1.170,573 kg en 2005.