Le secteur de la formation et
l'enseignement professionnels n'est plus une roue de secours usitée par une
grande tendance d'opinion d'élèves ou de leurs parents comme il y a quelques
années passées, dans la wilaya d' Aïn Témouchent.
Il gagne d'année en année des échelons de
mérite dans différents domaines d'activités devenus des créneaux porteurs et
créateurs d'emploi et de gagne-pain sûrs et durables. Cette réalité a fait
changé d'avis beaucoup de souscripteurs et de candidats à l'enseignement et la
formation professionnels qui balbutient, faute de communication, d'orientation
ou d'incompréhensions et d'indécisions dues à des considérations non fondées.
Ce qui va avec notre thèse et la conforte en sus est le fait de voir la
population exerçant une formation grimper de 6385, en 2008 à 7308 stagiaires en
2009 soit une augmentation de 923 cas, un écart représentant un taux de 14%.
Ainsi la carte scolaire est dominée par la formation professionnelle avec 2612
stagiaires contre 2590 en 2008. Elle est suivie par la formation résidentielle
citée à 1875 contre 2059 en 2008 soit une baisse de 184 cas. Le rapport bilan
du secteur concerné ne s'est pas penché sur cette baisse d'effectif de l'ordre
de 9%. Par ailleurs, la branche dite «cours du soir» a vu son contingent
augmenter et est passée de 653 en 2008 à 920 stagiaires en 2009. L'évolution
est assez notable et s'est distinguée nettement dans la carte scolaire avec
plus de 267 cas soit un taux de 30 % environ. La même allure est à observer
pour l'option formation à domicile de la femme. La plus-value est de l'ordre de
40 % pour un effectif de 376 en 2008 devenu à 906 cas en 2009. Les analystes
sont formels et considèrent que la femme ait pris une conscience avérée en vue
d'améliorer son niveau d'instruction et se doter d'une formation en plus lui
permettant d'acquérir une situation meilleure sur plusieurs plans d'ordre
social, professionnel que financier aussi. Cependant les effectifs des écoles
de formations privées n'ont pas connu une réelle évolution. Sans doute, cela
est dû à plusieurs facteurs objectifs dont le peu de structures implantées à
l'échelle wilaya.
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Posté Le : 13/04/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : Belhadri Boualem
Source : www.lequotidien-oran.com