Aïn-Témouchent: La filière avicole s'organise

En face d'une profession qui balbutie toujours et qui n'affiche pas d'engouement quant à la nécessité de vouloir s'organiser en associations professionnelles, le contrat de performance, hissé haut comme un étendard par le ministère de l'Agriculture et du Développement rural, ne peut atteindre les objectifs assignés malgré les gros investissements déployés par l'Etat. Le souci pressant du ministère de songer à réorganiser les filières professionnelles cadre avec le programme et susciterait un intérêt particulier qu'il faut saisir durant cette période 2010-2014, caractérisée par d'importants avantages allant en direction de l'amélioration de la production agricole et sa diversification pour toucher des activités ciblant les domaines para-agricoles, agroalimentaires et animaux.

 Les chambres d'agriculture et les DSA ont été investies d'instruments et d'outils en vue de parachever la restructuration et la réorganisation des filières. Mercredi dernier, les aviculteurs de Aïn-Témouchent se sont regroupés à la maison de la culture en vue de créer leur association. Présidée par la chambre d'agriculture, la réunion, bien que boudée par les vrais éleveurs de la région, constitue en elle-même un évènement de taille, car depuis belle lurette on s'attendait à voir ce petit monde se côtoyer et s'asseoir autour de la même table de discussions pour pouvoir élire les représentants de la filière avicole. Le plus important est de lancer les choses et les améliorations arriveront après à défaut d'un intéressement de l'ensemble des aviculteurs. S'agit-il d'un manque de communication à l'origine de cette situation ? Et pourtant, ce ne sont pas les structures qui font défaut à l'échelle locale et wilayale.