Aïn Témouchent: L'irrigation d'appoint en question

Rehausser le niveau d'apprentissage des agriculteurs, initier des opportunités pour la mise à niveau de leurs connaissances et s'intéresser en premier aux porteurs de projets, aux facilitateurs et aux délégués communaux, les médiateurs entre la base professionnelle et le niveau de décision à l'échelle wilayale, est le but escompté et l'impact recherché par la dernière rencontre, tenue à l'ITMAS de Aïn Témouchent mardi passé. Le thème choisi est l'irrigation des cultures. Les intervenants ont mis l'accent sur la nécessité d'utiliser le mode permettant un usage rationnel et une exploitation étudiée en fonction de la disponibilité de la ressource et de sa qualité, deux paramètres à prendre en compte dans l'étude de faisabilité du projet.

 Présentement, les stations d'épuration et les petits barrages constituent des points d'approvisionnement sûrs et durables. En premier lieu, songer à faire bénéficier les porteurs de projets situés dans les périmètres des ouvrages sus-cités. Et l'on doit avoir ce réflexe car l'on peut, dès la première année, lancer des projets de cultures à irriguer. La concession de l'eau obéit aux textes en vigueur notamment les décrets exécutifs portant concession de l'eau épurée et cahiers de charges de la concession. Les gestionnaires des ouvrages ou l'autorité hydraulique de la wilaya ne peuvent qu'appuyer des initiatives parvenant des conclusions des rapports des rencontres ayant trait à ce sujet. Le plus important qui fait défaut, pour l'heure, est de mener la réflexion afin d'asseoir les uns et les autres intéressés ou liés au problème pour débattre la démarche à entreprendre afin de mettre en Å“uvre le programme. Des actions pilotes sont à considérer là où les porteurs des projets affichent clairement leurs intentions et se prononcent davantage pour y adhérer.