Au lendemain du séisme du 22 décembre 1999,
les services techniques habilités ont siglé en orange le siège de la banque
BADR, mitoyen de celui de la CRMA,
en face de l'ex-résidence du wali. Selon notre source d'information, ce lieu
immobilier appartenait aux domaines qui l'on cédé à l'établissement financier à
hauteur de 1,8 milliard de centimes. Aussitôt et en égard aux conclusions des
rapports des organismes de contrôle, l'administration de la banque a loué un
siège au centre-ville, puis acquis un définitivement sis route d'Oran.
Au début de la décennie 2000, une
entreprise a été choisie par le maître de l'ouvrage pour commencer des travaux
d'aménagement et de confortement du siège fortement ébranlé par le séisme. L'ex-autorité,
pour une question de vis-à-vis, aurait, selon notre source d'information, exigé
que soient fermées toutes les issues donnant vers le siège qui faisait office
de résidence du wali. Cette exigence a été appliquée à la lettre et tout
observateur peut présentement constater la fermeture des issues à l'aide de parpaings.
Mais entre-temps, l'entreprise avait commencé par la toiture en procédant à des
opérations de décapage sur tout ce qui était désagrégé et altéré sous l'effet
du séisme. L'action en elle-même à peine entamée, l'entreprise devait avoir un
permis de construire et un plan d'aménagement. Ce permis de construire n'a pas
été remis au maître de l'ouvrage pendant plusieurs années, alors que les aléas
et les intempéries ont sérieusement endommagé la bâtisse dont on voulait garder
l'architecture, car le bâtiment figurait parmi les établissements classés qu'il
fallait réhabiliter.
En 2008, cite notre source d'information, le
wali sortant, Bouderbali Mohamed, aurait notifié ou
donné son accord pour que l'aménagement en question soit repris. Invitée par la BADR, l'entreprise a jugé
dépassés les prix fixés en 2002 : par conséquent, elle a posé de nouvelles
conditions pour reprendre les travaux 9 ans après. Le montant avait été dégagé
initialement et, présentement, il pourrait, selon les premières estimations, doubler.
Aujourd'hui, les habitants d'en face, les passants et autres usagers de la
route sont menacés car la bâtisse laisse apparaître de profondes fissures qui
descendent du haut. La rupture ou le cisaillement sont à craindre à n'importe
quel moment de la journée et l'irréparable peut advenir brusquement.
Qui est responsable de la situation
actuelle ? Les yeux des connaisseurs sont braqués du côté de l'administration
de la BADR et
tous les observateurs optent pour cette direction. La bâtisse menace ruine, les
conclusions des rapports des organismes de contrôle le confirment. Que compte
faire l'administration, maître de l'ouvrage ? C'est la question qui préoccupe
voisinage et usagers de la route.
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Posté Le : 04/06/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Belhadri Boualem
Source : www.lequotidien-oran.com