Avant que le ministre des Travaux publics n'arrive au port de Bouzedjar, premier point de sa visite qu'il a tenue dans la wilaya de Aïn-Témouchent ce dimanche 18 mai 2008, on était intéressé de savoir quel serait le fait nouveau et l'évènement du jour qui nécessitaient un tel déplacement. Cette question a été posée aux directeurs du transport et des forêts, au chef de service des travaux publics et au directeur régional de la société de gestion des ports de pêche. En effet, pour le secteur des forêts, la protection du port contre les éboulements, un souci que partage le chef de service de la DTP, demeure une action d'envergure à mener par étape et seule une étude globale du bassin versant, constitué d'argile gonflant, est en mesure de déterminer les tâches précises à entreprendre en priorité. Ce volet précis a été abordé par M. Amar Ghoul, le ministre des Travaux publics, qui, selon lui, doit faire l'objet d'une étude par des compétences de haut niveau à même d'arrêter un traitement global au problème et de définir aussi les essences qui s'y prêtent. Le conservateur entend lancer les travaux en 2009, une fois l'étude achevée, qu'il faut d'ores et déjà inscrire sans tarder. Le représentant du gouvernement chargé des Travaux publics, comprenant tacitement les problèmes des uns et des autres, a pris la décision en présence du wali de prendre en charge ce volet lié au traitement du bassin versant. Son directeur de wilaya est donc appelé à procéder à l'inscription d'une opération en conséquence. En ce qui concerne le directeur régional de l'EGPP, il part du principe qu'il faut dès lors «créer une plate-forme qui répond aux besoins professionnels dans les domaines de la réparation et de la construction navale, de la logistique, de la commercialisation, de l'acheminement des produits capturés». Et d'ajouter: «L'amélioration à apporter doit cibler également d'autres volets en rapport avec le transport, le transfert de froid et le tout doit répondre aux normes usuelles pour une meilleure intégration dans les réseaux régionaux et méditerranéens. Ceci doit être jugulé par la création d'espaces d'initiation et de formation dans les techniques de pêche modernes. Connaître le phénomène de l'ensablement des ports de Bouzedjar et de Béni-Saf est la question capitale qui n'a pas trouvé de réponse. Pour Amar Ghoul, le problème se situe en amont et le transport éolien est la cause principale. Par ricochet, l'on comprend qu'il faut orienter l'étude dans cette direction. Mais quand on a interrogé le chef de service de la DTP de la wilaya de Aïn-Témouchent, il a porté à notre connaissance que l'étude du traitement du bassin versant, dans sa partie sud, instable, marneuse et gonflante, a été faite par le Laboratoire des études maritimes (L.E.M.). Le ministre n'était pas au courant de cette étude ou bien voulait impliquer le secteur des forêts. Nous ne voulons pas que les propos tenus par le représentant du gouvernement soient dits pour la consommation de l'opinion mais traduits par des faits. Car, dans sa visite, l'on retient deux propositions de projets à inscrire à l'indicatif de son secteur: la première concerne le port et la seconde une infrastructure routière.
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Posté Le : 20/05/2008
Posté par : sofiane
Ecrit par : Belhadri Boualem
Source : www.lequotidien-oran.com