Algérie

Aïn Témouchent L'embarras des autorités



L'année 2008 sera indubitablement décisive pour les représentants du gouvernement appelés à redoubler d'efforts en vue de concrétiser les objectifs fixés par le programme du président de la République lors du quinquennal 2005-2009 et de mettre en exergue leurs impacts sur les plans économiques et sociaux à même d'améliorer le cadre de vie des citoyens et d'apporter des solutions aux problèmes des populations. Pratiquement, la quasi-totalité des projets d'investissements a été inscrite et les crédits de paiement lui ont été légués. L'enveloppe allouée à la wilaya d'Aïn Témouchent au titre du programme sectoriel de développement est de 414 milliards de centimes, soit 10 fois plus par rapport à celle de l'année 1997. Tous les secteurs économiques ont bénéficié de cette importante manne. Le département de l'urbanisme et de la construction (DUC) en a engrangé pas moins de 165 milliards de centimes, soit 40% de l'enveloppe globale. Selon le chargé de communication de la wilaya d'Aïn Témouchent, le dernier montant à la viabilisation et l'aménagement des cités urbaines, avec la prédominance à celles des grands centres urbains accusant des déficits avérés. «Il que les projets soient livrés dans leurs délais et que les travaux soient réalisés dans les règles de l'art et conformément aux normes usuelles», a insisté le wali en s'adressant aux membres de l'exécutif qui ont assisté à la réunion ce lundi après-midi, cite notre source d'information. Les opérations inscrites, dont ni leur intitulé ni leur montant n'ont pas été mis à notre connaissance, doivent régler les problèmes et se traduire par des impacts aux retombées sociales et économiques avec des réponses positives aux attentes des citoyens. La nouvelle locataire de la DUC, en l'occurrence Houari Nacera, qui occupait le même poste de responsabilité à la wilaya de Sidi Bel Abbès, sera certainement sous les feux de la rampe cette année du fait que son secteur a engrangé la part du lion de l'enveloppe allouée à la wilaya. Doit-elle revoir les inscriptions faites par l'ancien titulaire ? Par ailleurs, certaines déclarations faites par des ministres, quand elles ne sont pas suivies par des faits sur le terrain, mettent dans l'embarras les autorités et les responsables des secteurs concernés. C'est le cas du ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, monsieur Amar Tou, dont les promesses faites à Hammam Bou Hadjar n'ont pas été honorées.


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