Algérie

Aïn Témouchent : Imbroglio juridique autour de la coopérative viticole



Suite à l'intronisation par la DSA d'un conseil de gestion provisoire à la tête de la coopérative viticole de wilaya, ses 62 coopérateurs ont réagi en élisant un nouveau conseil de gestion, cela en s'appuyant sur le fait que l'administration était seulement en droit de dissoudre la coopérative mais pas de nommer un nouveau conseil de gestion, la désignation de celui-ci étant légalement du ressort de l'assemblée générale des coopérateurs. Le nouveau président du nouveau conseil dénonce le fait qu'on ait désigné un conseil de gestion provisoire en dehors des coopérateurs, un conseil dont le président est connu pour avoir présidé une coopérative qu'il a dissoute et dont les biens ont été vendus : « Comment peut-on alors espérer un redressement de la situation ' » En conséquence, une action en justice a été introduite contre le DSA, une autre ayant été introduite en 2007 contre le DSA, la chambre de l'agriculture et l'ONCV. Pour cette dernière, l'action en justice a été introduite pour rupture de contrat, alors que jusqu'à présent 27 000 hectolitres de ses lies de vin demeurent stockés dans ses caves. Pour sa part, le wali a également saisi la justice pour ester les gestionnaires écartés pour mauvaise gestion ; une gestion dont le nouveau président se démarque.AdhésionsConcernant l'élargissement du nombre de coopérateurs aux 2 000 viticulteurs recensés, notre interlocuteur conteste la décision du DSA, d'autant qu'elle est ouverte aux viticulteurs producteurs de raisin de table, des agriculteurs non concernés par la vinification. Mais, surtout d'après les textes, il ne peut être admis que le 1/3 du nombre existant des coopérateurs, soit une vingtaine. « Nous avions ouvert un registre pour les adhésions et nous avions reçu une soixantaine de candidatures sur lesquelles nous devions opérer un choix. Par ailleurs, qu'on cesse de faire de l'amalgame, ce n'est pas parce qu'un viticulteur n'est pas membre de la COOPEVIT qu'il n'a pas droit à ses prestations. Enfin, pourquoi piétiner les textes en proposant l'élargissement par le versement de 1000 DA, alors que cette part, qui a été versée lors de la création de la coopérative, doit être réactualisée. »


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