Durant le mois de Ramadhan, un important dispositif de sécurité a été mis en place par le groupement de gendarmerie de la wilaya d'Aïn Témouchent. Nous avons accompagné dans la nuit de jeudi à vendredi les gendarmes dans leurs opérations.
Aïn Témouchent a été le point de départ. Il était vingt heures trente, quand la patrouille s'est mise en route en empruntant la RN 96 reliant le chef-lieu de wilaya à Béni Saf, via Sidi Ben Adda. Cette nuit, la Sonelgaz n'a pas opéré de délestage. L'éclairage public, renforcé par celui mis en place par les commerçants, agrémentait les villes citées plus haut et encourageait la population à sortir pour se divertir. Les cafés et les rues commerçantes étaient pleins à craquer. «C'est typiquement ramadhanesque», me souffle le lieutenant qui était assis à mes côtés. En dehors de la ville, le clair de lune apportait sa contribution. Au croisement de la RN 96 avec un chemin menant à Chatt El-Hilal, un barrage fixe se dressait. A ce rond-point à haut trafic de jour comme de nuit, la gendarmerie se sert d'un groupe électrogène pour éclairer les voies à l'aide de puissants projecteurs. Des automobilistes venaient aussi de Tlemcen. Ils ont contourné la RN 35, qui connaît un trafic sans précédant. La nuit, ce sont les poids lourds qui font pression sur le réseau routier, nous signale le chef de brigade qui régulait la circulation. Peut-on faire une virée surprise à Chat El-Hilal ?, demande-t-on. Tout de suite, nous signifia l'officier. Agréablement et suffisamment éclairée, la plage est encore vivante vers 23h30. Au café du centre, les jeunes attablés sur les terrasses s'adonnaient particulièrement au jeu de dominos. «On passe assez bien le temps jusqu'à une heure du matin», nous apprend un jeune sirotant du soda. La mer était calme et les méchantes vagues qui trahissaient sa quiétude et sa sérénité la veille se sont tues, fait-on savoir.
A Béni-Saf, c'est un autre monde habitué au temps marin. Les cafés attenants au marché et ceux agrémentant l'artère qui descend au port affichaient complet aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur. Il était minuit passé. Le chef de fil emprunte le CW 22. Au croisement RN 36/CW 22, un barrage. Pratiquement, c'est la limite avec la wilaya de Tlemcen. Pendant que le gendarme faisait le contrôle, l'on s'est approché d'un transporteur faisant la liaison Hammam Boughrara-Oran. «On est très satisfait de voir la sécurité routière renforcée durant la nuit ces jours du Ramadhan. Que ça continue !», espère-t-il. Alors que nous progressons vers Aïn Tolba, le lieutenant, qui avait en tête le plan comme une chanson, nous apprend l'existence d'une réserve importante appelée Groupe d'intervention rapide (GIR) et de brigades de gendarmes en civil roulant à bord de voitures banalisées. Ils sont en liaison avec les commandements respectifs de leur compagnie. Une autre patrouille composée de trois véhicules nous croisa sur la RN 31. Elle venait de terminer son travail. C'est l'heure de la relève et c'est le chef de brigade d'El-Amria qui devait l'assurer. Arrivés à nouveau à Aïn Témouchent, on virait vers Chabat Leham, où se trouvait un barrage mixte gendarmerie/police.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 12/09/2008
Posté par : sofiane
Ecrit par : Belhadri Boualem
Source : www.lequotidien-oran.com